Il y a un an, jour pour jour, l’élection présidentielle au Gabon a conduit à la chute d’Ali Bongo Ondimba et à la prise de pouvoir par Brice Clotaire Oligui Nguema. Dans une enquête exclusive, Afrik-inform dévoile les dessous de ce coup d’État et révèle comment Oligui Nguema a réussi à manipuler les événements à son avantage.
Le 26 août 2023, Ali Bongo Ondimba a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle, mais en une poignée de jours, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a mené un coup d’État qui a renversé le régime. Personne ne soupçonnait les véritables intentions d’Oligui Nguema, considéré comme un fidèle du régime d’Ali Bongo.
L’enquête révèle que Oligui Nguema a dissimulé ses plans jusqu’à l’ultime seconde, le 29 août 2023, pour mener à bien son coup d’État. François Soudan, expert en politique africaine, qualifie ce coup d’État de “master class” en raison de la manière dont Oligui Nguema a manipulé les événements pour atteindre ses objectifs.
Le coup d’État d’Oligui Nguema a surpris de nombreux observateurs, qui s’interrogent toujours sur les motivations réelles du général. Certains estiment qu’il a agi pour préserver ses propres intérêts, tandis que d’autres pensent qu’il a cherché à mettre fin à la corruption et à la mauvaise gouvernance du régime d’Ali Bongo.
Un an après les faits, l’enquête d’Afrik-inform met en lumière les complexités de la politique africaine et les risques de manipulation et de coup d’État. Le cas du Gabon montre que la loyauté et la fidélité peuvent être des concepts relatifs en politique.