Dans un courrier adressé à sa hiérarchie le gouverneur de la région du Centre en début octobre et qui vient de paraître sur les réseaux sociaux, le préfet du Nyong et Mfoumou rend compte de la fermeture forcée dâune dizaine dâétablissements scolaires du primaire et de la maternelle dans son département pour faute de directeurs et dâenseignants.
Dans son courrier adressé à Naseri Paul BEA, François Etapa le préfet du Nyong et Mfoumou est très remonté contre le ministère de lâEducation de base : « [â¦] Il yâa lieu de relever que les propositions de nomination de directeurs de ces écoles adressées au délégué régional de lâEducation de base du Centre par le délégué départemental du Nyong et Mfoumou, respectivement les 22 juin et 10 septembre sont restées lettre morte. La conséquence de cet état de chose est la déperdition scolaire des élèves ou encore la migration de certains élèves téméraires qui sont obligés de quitter leurs écoles dâorigine pour aller chercher fortune ailleurs, câest le cas pathétique de certains enfants jadis inscrits à lâécole publique de Pkwelle, mais qui ont été obligés de sâinscrire à lâécole publique de Ndamba, dans la ville dâAkonolinga où ils louent une petite chambre, sous lâencadrement de leur sÅur aînée [â¦]».
Le préfet du Nyong et Mfoumou fait également observer que « [â¦] pendant ce temps, des enseignants sont affectés à lâinspection dâarrondissement de lâEducation de base dâAkonolinga au détriment des écoles publiques. [â¦] le cas de lâunique enseignante jadis en service à lâécole maternelle de Mvan-Mvognyengue, curieusement affectée à ladite inspection, en qualité dâagent de bureau sur proposition du délégué régional, alors quâelle ne présente aucun signe de maladie pouvant motiver son affectation dans un bureau. Ce qui a eu pour conséquence la fermeture de lâécole que dirigeait ladite enseignante [â¦]».
François Etapa fait également ce constat alarmant « [â¦] au groupe scolaire dâAyos par exemple, plusieurs salles de classe sont tenues par deux (02) enseignants. Ce qui parait paradoxal au regard de la situation sus-évoquée [â¦] ». Il sâagit des écoles maternelles publiques de : Nyabewa dans lâarrondissement dâAyos, de Mvan-Mvognyengue, dâAthe dans lâarrondissement dâAkonolinga et des écoles primaires publiques de Kougou, Poum-Poum, Mekong, Mengueme-Yemekong, Pkwelle, Kamba et Athe.
Par ailleurs, dans son courrier, le numéro un du département du Nyong et Mfoumou recommande des mesures correctives, avec lâaffectation des enseignants et la nomination de directeurs dans ces écoles.
Constantin GONNANG, Afrik Inform âï¸
Laisser une réponse