L’annonce a été faite par le Ministre de la justice vendredi dernier devant les députés de l’assemblée législative de transition lors de l’adoption du projet de loi instaurant les travaux d’intérêt général.
Pour Edasso Rodrigue Bayala , le Ministre de la justice « Cela est envisagé et c’est au gouvernement d’en discuter, d’en faire ensuite la proposition à l’Assemblée législative de transition (ALT, nommée par la junte) pour adoption” » ajoutant qu’il « n’y a aucune date définie pour cette proposition.»
Selon certaines sources qui se sont exprimées chez nos confrères de France 24 le retour de la peine capitale dans le pays pourrait concerner des « infractions à caractère terroriste, des infractions relevant de la trahison ou de l’intelligence avec des puissances étrangères ainsi que celles liées à la sûreté de l’état » .
Un texte de loi déjà « aboli » mais qui tient à revenir.
Sous le régime de Roch Marc Christian Kaboré , la peine de mort avait été retirée du code pénal ( en 2018) , sauf que depuis l’arrivée du gouvernement Traoré, plusieurs partisans de cette loi demandent sa restauration, ce qui est entrain de vouloir se faire.
Si le gouvernement Burkinabè s’en tête à vouloir restaurer cette loi , il faut également rappeler que plusieurs organisations non gouvernementales estiment pour leur part que cette peine cruelle et irréversible constituerait un « recul considérable pour les droits humains » .
Constantin GONNANG, Afrik Inform ☑️