« Je ne fais rien de façon impulsive »
À la question de savoir si son soutien à Paul Biya est un choix de circonstance ou un engagement réel, Madame Nsoga est claire :
> « Je ne fais pas de politique spectacle. Si je ne croyais pas en lui, je n’aurais jamais déclaré être une biyaiste bien avant cette affaire. Je crois en ce qu’il a réalisé pour le pays, et je pense qu’un président de la République doit être jugé sur sa sagesse, son expérience et sa capacité à conduire la nation, pas sur sa capacité à courir un marathon. »
Pour elle, l’âge du président-candidat ne constitue pas un handicap, mais plutôt un atout en matière de gouvernance et de stabilité.
Réserves sur la candidature Tchiroma
Interrogée sur les rumeurs selon lesquelles la candidature d’Issa Tchiroma serait une manœuvre du RDPC pour diviser l’opposition, Mme Nsoga se montre prudente :
> « Le personnage est tellement imprévisible… Je préfère m’abstenir. Je n’en sais rien. »
De même, sur les liens privés entre la famille Tchiroma et celle de Paul Biya, elle se dégage de toute spéculation :
> « Je ne peux pas parler de la vie de ses enfants. Cela ne me concerne pas. »
La question du financement de la campagne
Concernant les sources de financement du candidat Tchiroma, l’ancienne SG du FNSC affirme n’avoir aucune information précise :
> « Au moment où je quittais le parti, il disait avoir des amis qui le soutiennent, un fund raising via des numéros marchands et de généreux donateurs. Mais je ne peux pas formellement les identifier. »
Et maintenant ?
Depuis son ralliement, Mme Nsoga assure avoir déjà affiché publiquement son parcours et son engagement aux côtés du président sortant. Elle promet de continuer à mobiliser pour la victoire de Paul Biya, sans entrer dans les détails de son dispositif.
En définitive, le témoignage de cette ancienne cadre du FNSC illustre les fractures et recompositions qui agitent l’opposition à l’approche du scrutin. Son choix de rejoindre Paul Biya s’inscrit dans une logique de continuité et de fidélité à ses convictions, là où beaucoup d’autres hésitent encore entre contestation et ralliement.
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