En réponse au scandale des sextapes impliquant Baltasar Ebang Engonga, les services de renseignement de Guinée équatoriale ont intensifié leurs efforts pour identifier et poursuivre les personnes impliquées dans la diffusion des vidéos principalement, à la demande du gouvernement de la Guinée Equatoriale.
Une enquête a été lancée visant non seulement les auteurs de la fuite, mais également les individus ayant partagé le contenu, ces personnes risquent des peines de détention. Le ministre de la Défense de la Guinée Équatoriale et de la Sécurité s’est entretenu avec les responsables du secteur des télécommunications, dont le Gitge, Ortel, Getesa et la Muni.
Selon les autorités, ces entreprises collaborent désormais étroitement avec la Gendarmerie et la Police nationale pour faciliter le traçage numérique des individus ayant diffusé les vidéos sur les réseaux. Les services de renseignement, quant à eux, continuent de rechercher l’origine de ces fuites.
Selon des sources rapportées par le magazine Jeune Afrique, des noms émergent parmi ces femmes, notamment l’épouse du superviseur redouté de la sécurité présidentielle, Jésus Edu Moto Mangue. On mentionne également l’épouse du ministre Antonio Oburu Ondo, une proche du puissant ministre de la Sécurité publique Nicolás Obama Nchama, ainsi que la fille d’un éminent membre du Parti démocratique de Guinée Équatoriale (PDGE).
Précisons que, une enquête avait déjà été ouverte sur la santé de Baltasar Ebang Enonga. Le procureur général Anatolio Nzang Nguema a ouvert une enquête, pour déterminer si Balthazar pourrait être porteur d’une maladie sexuellement transmissible. Si jamais c’est le cas, Il sera poursuivi pour propagation de la maladie au sein de la population ou atteinte à la santé publique, un délit sévèrement puni par la loi équato-guinéenne.
Interrogé sur le sujet, le Procureur Général a rappelé que la loi n’interdit pas les relations sexuelles consenties, mais que toute personne ayant sciemment propagé une maladie infectieuse pourrait être lourdement sanctionnée. Pour l’heure, il a été démis de ses fonctions de l’Anif et conduit à la prison centrale de Malabo pour détournements de derniers publics.
Constantin GONNANG, Afrik Inform ☑️