La chaîne française LCI a été suspendue pour deux mois au Mali pour avoir diffusé de fausses informations sur la situation sécuritaire dans le pays. Cette décision a été prise par le régulateur des médias du Mali, qui a estimé que les commentaires de l’animatrice de LCI, Abnousse Shalmani, manquaient d’objectivité et de crédibilité.
Selon les autorités maliennes, le reportage de LCI exagérait l’ampleur de l’insurrection djihadiste dans la région du Sahel et exposait de manière “séditieuse” les échecs de la réponse militaire du Mali à l’insurrection. Cette suspension est la troisième fois en moins de huit mois qu’un média français est suspendu dans le pays, après France 24 et la radio RFI.
La décision a été critiquée par le Comité pour la protection des journalistes, qui estime que la suspension est une mesure de représailles plutôt qu’une décision s’appuyant sur des faits. Cette affaire soulève des questions sur la liberté de la presse et la capacité des médias à rapporter de manière objective sur les événements dans la région.
Une décision qui pose question
La suspension de LCI au Mali pose question sur la liberté de la presse dans le pays. Les médias ont un rôle important à jouer dans la diffusion d’informations objectives et fiables, et toute restriction à leur liberté d’expression peut avoir des conséquences graves sur la démocratie et la transparence.
Il est important que les autorités maliennes clarifient les raisons de cette suspension et que les médias puissent continuer à faire leur travail sans crainte de représailles. La liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être protégé et respecté.
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