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Afrique| Les Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel dénonce une manœuvre de déstabilisation de la « junte Française impérialiste » .

Le 16 septembre 2023, un événement majeur a secoué la scène diplomatique internationale : la création de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette initiative audacieuse, portée par une volonté commune de souveraineté et de paix, rassemble des leaders déterminés à défendre l’intégrité de leurs nations face à des forces impérialistes et néocolonialistes.

Parmi eux, Leurs Excellences, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition et Chef de l’État du Mali, ainsi que le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État du Niger.

L’alliance, née dans un contexte géopolitique tumultueux, a pris un élan supplémentaire avec le retrait, le 28 juin 2024, des trois pays de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision a été suivie de la fondation officielle de la Confédération des États du Sahel (AES) le 6 juillet 2024. Dès lors, une dynamique de résistance s’est intensifiée, unissant ces nations dans un même combat pour la souveraineté véritable.

Cependant, cette avancée ne pouvait passer inaperçue pour ceux dont les intérêts sont menacés. La junte française, en particulier, ne semble pas disposée à accepter cette évolution. Percevant la montée en puissance de l’AES comme une menace directe à ses anciennes zones d’influence, elle a cherché à briser cette dynamique émancipatrice, en recourant à des manœuvres déstabilisatrices.

La CEDEAO insiste sur le non retrait

Dans une déclaration en date du 14 décembre 2024, le Collège des Chefs d’État de l’AES a réaffirmé l’irréversibilité du retrait des pays membres de la CEDEAO. L’extension de ce retrait, décidée par l’organisation sous-régionale, est jugée comme une énième tentative des forces impérialistes pour fragiliser la région et briser l’unité de l’AES.

Cette prorogation de six mois, perçue comme un coup d’épée dans l’eau, ne saurait lier les pays fondateurs de la Confédération, qui entendent mener leur propre route. Le Collège des Chefs d’État s’insurge contre les manœuvres internes à la CEDEAO, où une poignée de leaders impose des agendas étrangers à l’ensemble de l’organisation. Ces agissements témoignent de la volonté de certains États de maintenir leur domination, quitte à sacrifier la stabilité de la région.

Dans un contexte où la sécurité est un enjeu primordial, l’AES ne se laisse pas intimider. Alors que les pays de la Confédération font face à des menaces croissantes, notamment des regroupements terroristes dans des zones stratégiques comme le bassin du lac Tchad, le Sahel, et plusieurs frontières, l’heure est à la mobilisation. Ces groupes, soutenus par des puissances étrangères, visent à déstabiliser la région et à contrecarrer les avancées de l’AES.

Des décisions fortes pour contrer la crise

Ainsi, face à ces périls grandissants, le Collège des Chefs d’État a pris des décisions fortes dans un communiqué rendu public ce 22 décembre. L’alerte maximale est lancée pour les forces de défense et de sécurité, et la Confédération se prépare à transformer son espace en un théâtre unique d’opérations militaires, où les théâtres nationaux continueront d’exister mais sous un commandement commun.

Dans cette lutte, l’unité des peuples est essentielle. C’est pourquoi, au-delà des stratégies militaires, un appel est lancé aux populations des pays membres de l’AES pour qu’elles restent vigilantes et dénoncent toute activité suspecte. Les chefs d’État insistent sur la nécessité de refuser les propositions d’enrôlement dans les groupes terroristes et d’agir comme une sentinelle contre toute forme de déstabilisation.

À travers cette déclaration, les dirigeants de l’AES réitèrent leur détermination à mener à bien le combat pour la souveraineté et la dignité des peuples de la région. Ce n’est pas seulement une question de survie pour ces nations, mais un véritable engagement à résister face à ceux qui cherchent à maintenir leur emprise sur l’Afrique. Le message est clair : l’AES ne reculera pas.

Constantin GONNANG, Afrik Inform ☑️

Afrik-Inform

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