Afrique| Variole de signe : L’organisation Mondiale de la santé classe l’épidémie d’urgence de santé publique mondiale .

« C’est une situation qui devrait tous nous préoccuper» . Tels sont les mots qu’a employés le Directeur Général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, au moment de déclencher mercredi 14 août le plus haut niveau d’alerte sanitaire mondiale face à la résurgence des cas de variole du singe (ou mpox) en Afrique.

Reuni à Genève ( Suisse ) , les 15 membres du comité d’urgence de l’instance ont estimé que la situation est très grave et qu’il faut déclarer « une urgence de santé à l’échelle planétaire » affirme le Dr Tedros Adhanom , Directeur Général de l’OMS.

Au courant de cette conférence de presse , Tedros Adhanom a déclaré que « L’apparition l’an derner du clade 1b et sa rapide propagation précédemment détectée en septembre en RDC (Républque démocratique du
Congo), qui semble se propager principalement par le bais des réseaux
sexuels, et sa détection dans les pays voisins de la RDC, sont particulèrement
préoccupantes et constituent l’une des principales raisons pour lesquelles il a décidé de convoquer le comité d’urgence », a t’il indiqué.

« Mais nous ne faisons pas face à une seule épidémie et à un seul clade. Nous faisons face à plusieurs épidémies avec différents clades dans différents pays, avec différents modes de transmssion et différents niveaux de risque », prévient le patron de l’OMS.

Là où tout a commencé

L’épidémie actuelle, partie de la RD Congo et pour l’heure circonscrite en Afrique, a ses spécificités, en premier lieu un virus plus contagieux et dangereux. Elle est provoquée par le clade 1 et par une variante encore plus dangereuse, le clade 1b. Son taux de mortalité est estimé à 3,6 %. Depuis janvier 2024, 14 000 cas de varioles du singe ont été recensé en RDC, un record depuis l’apparition de la maladie dans es années 1970.

À en croire le Dr Jean Keseya, Directeur Général de l’Africa CDC, organe de L’union africaine chargé de la santé publique « la forte expostion de la province du Nord-Kivu à cette épidémie est due aux déplacements massifs des populations provoqués par les conflits » . C’est entre autres ces motivations qui ont poussé l’OMS déclarer une situation d’urgence.

Une riposte farouche

L’OMS s’engage, dans les jours et les semaines à venir, à coordonner la riposte mondiale, en « collaborant étroitement avec chacun des pays touchés et en tirant parti de sa présence sur le terrain, afin de prévenir la transmission, de traiter les personnes infectées et de sauver des vies » a rassuré le Dr Tedros.

Face à cette résurgence de la maladie sur le continent Africain il faut se mobiliser afin de lutter ardemment car il pourrait se transformer en un véritable cauchemar pour les populations ou en une nouvelle « crise sanitaire» comme celle connue avec le COVID 19.

Constantin Gonnang, Afrik Inform ☑️

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