La République démocratique du Congo (RDC) est en pleine effervescence politique alors que la course à la présidence du Sénat s’intensifie. Avec le bureau provisoire du Sénat travaillant sur le nouveau règlement intérieur, les ambitions s’aiguisent pour occuper ce poste clé.
L’ancien Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde se positionne comme un prétendant sérieux, ayant obtenu le soutien des chefs traditionnels de sa région ainsi que des députés provinciaux. Son objectif est d’obtenir également l’appui du président Félix Tshisekedi. Cependant, il doit faire face à une concurrence féroce, notamment de l’UDPS, le parti présidentiel, qui dispose d’une solide base de soutien au sein du Sénat.
L’enjeu est d’autant plus crucial que le scrutin pour la présidence du Sénat est prévu pour le 15 juin. Cependant, des sources au Sénat indiquent qu’il pourrait être reporté d’au moins dix jours pour permettre aux sénateurs de finaliser le règlement intérieur et de le faire valider par la cour constitutionnelle avant le vote.
Dans ce contexte, l’influence politique et les alliances stratégiques joueront un rôle déterminant dans la désignation du prochain président du Sénat. Alors que les tractations se poursuivent, l’attention nationale est rivée sur l’issue de cette bataille politique qui pourrait façonner le paysage politique congolais pour les années à venir.