28 juin 2025. Ce nâest pas une simple date dans le calendrier politique camerounais. Câest un jour à marquer dâune pierre vive, un moment suspendu où le Krystal Palace de Douala sâapprête à accueillir ce que beaucoup considèrent déjà comme le rendez-vous citoyen le plus symbolique de lâannée.
Ce soir, lâacte 4 des Afrik-Inform Awards se déploie dans toute sa portée, au croisement de lâexigence démocratique et de la reconnaissance publique.Et tout le pays, dans sa diversité, retient son souffle. Derrière cette soirée dâapparat se cache une réalité bien plus dense.
Depuis plusieurs mois, le comité dâorganisation a abattu un travail de fond, méthodique, rigoureux, souvent dans lâombre, toujours avec passion. Réunions de cadrage, repérages sur le terrain, déplacements dans les régions, échanges avec les populations, recueil de signaux, décryptage des attentesâ¦
Lâéquipe sâest investie jusquâà lâobsession pour bâtir un événement qui ne soit pas quâun spectacle, mais un acte politique au sens noble. Chaque détail a compté, chaque nominé a été suivi, chaque proposition discutée. à travers les veilles numériques, les ajustements de dernière minute, la scénographie millimétrée et lâagencement symbolique de la soirée, les Afrik-Inform Awards ont été pensés comme une mise en scène de lâengagement collectif.
Dans cet effort de longue haleine, les médias partenaires ont joué un rôle essentiel. Plusieurs dâentre eux comme Bnews, STV, ou encore la voix des jeunes en presse écrite ont diffusé le spot officiel de lâévénement, relayé les informations clés, porté la voix du projet jusquâaux oreilles des sceptiques, des curieux, des enthousiastes.
Ce relais médiatique constant a permis de nourrir lâattente, de mobiliser, mais aussi dâaffirmer une intention claire : remettre le citoyen au centre du jeu politique. Car il sâagit bien de cela.
Derrière les paillettes, le vrai trophée, câest la souveraineté populaire. Une participation populaire inédite Dès lâouverture du vote, le peuple sâest exprimé massivement. à travers les plateformes mises à disposition, les Camerounais ont pris part au processus, non pas en simples spectateurs, mais en véritables juges.
Chaque jour, Constantin GONNANG, journaliste et acteur clé de lâorganisation, a publié les tendances, animé les débats, suscité les comparaisons, ravivé lâintérêt.
Ces publications quotidiennes ont entretenu le suspense, mais surtout installé une exigence : celle de la transparence. Les électeurs ont désigné leurs favoris dans une pluralité de catégories, de la plus politique à la plus symbolique, du meilleur député au meilleur maire, du Super Maire au Meilleur administrateur du secteur public, en passant par lâHomme et la Femme politiques de lâannée, lâanalyste le plus influent, ou encore les entrepreneurs qui transforment concrètement la société.
Rien nâa été décidé en vase clos, tout sâest joué sous le regard du peuple. Sur le terrain, le travail de suivi a été tout aussi dense. Kevin Fotso, rédacteur en chef dâAfrik-Inform, a multiplié les descentes, veillé aux contenus, orienté les productions, affiné les choix avec le collège des nominateurs.
Il est allé à la rencontre des candidats, écouté leurs actions, confronté les impressions à la réalité, toujours avec cette volonté de mettre en lumière lâengagement sincère et non lâapparat.
Une cérémonie dâenvergure nationale.
Ce soir, le Krystal Palace ne brillera pas seulement de mille lumières, il sâilluminera surtout des espoirs de tout un peuple. Samuel Etoâo, icône incontestée du sport camerounais, est annoncé aux côtés de figures politiques majeures, de maires, de députés, dâopérateurs économiques, de musiciens, dâintellectuels, de journalistes, de membres du gouvernement, de penseurs, de faiseurs.
Ils viendront célébrer lâéveil dâune conscience, porter les valeurs de la démocratie, rappeler que lâÃtat de droit commence par lâexemplarité.Depuis lâélection présidentielle de 2018, le Cameroun est traversé par un vent de réappropriation citoyenne.
Lâémergence de nouveaux maires, de nouveaux députés, lâentrée en scène dâacteurs locaux dynamiques, lâévolution du processus de décentralisation⦠tous ces mouvements ont dessiné les contours dâun pays qui interroge ses pratiques de gouvernance.
Les médias, en particulier Afrik-Inform.com, ont accompagné cette mutation en profondeur. Par ses enquêtes, ses reportages, ses grands formats, ses prises de parole, le média sâest imposé comme un acteur central de la circulation des idées. Il nâa cessé de décrypter, dâinterpeller, de contextualiser, de relier les citoyens aux enjeux qui les concernent.
Ãcrire ensemble lâhistoire
Les Afrik-Inform Awards ne se contentent donc pas de distribuer des trophées. Ils posent les vraies questions. Qui inspire encore confiance dans la sphère publique ? Qui agit avec efficacité et constance ? Qui transforme véritablement son environnement ? Et qui ne fait que traverser les institutions comme un figurant invisible ?
En plaçant le peuple au cÅur de lâévénement, Afrik-Inform rappelle que le pouvoir appartient dâabord à ceux qui vivent ses conséquences. Que lâautorité est une mission, non un privilège. Et que lâexemplarité, dans ce pays qui cherche à se réconcilier avec lui-même, doit devenir une norme collective.
Plus quâune cérémonie, les Afrik-Inform Awards Acte 04 sont une déclaration. Une tribune où la parole du peuple nâest pas décorative mais décisive. Une soirée pour renouer les fils trop longtemps rompus entre ceux qui gouvernent et ceux qui subissent.
Une respiration démocratique dans un contexte politique chargé, mais aussi une promesse : celle de ne jamais abandonner la quête du bien commun. Ce soir, au Krystal Palace, lâhistoire ne se regarde pas. Elle sâécrit.
Constantin GONNANG pour Afrik inform âï¸
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