C’était à la faveur d’une cérémonie ce vendredi 16 juin 2023 au siège de l’association à Bonanjo. C’est dans la capitale économique du Cameroun.
Lors d’une table-ronde ce vendredi 16 juin 2023, Dora Sende la coordonnatrice du Cofepre est revenue sur l’opportunité de la célébration de la journée de l’enfant africain pour informer que c’est en « mémoire du massacre d’enfants innocents à Soweto en 1976 par le régime raciste d’apartheid alors au pouvoir en Afrique du Sud, que la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union Africaine (UA), a institué à travers sa Résolution CMRes-1290 (XL) de 18 juillet 1990, la Journée de l’Enfant Africain (JEA) qui se commémore le 16 juin de chaque année ».
Pour le Cofepre, au-delà des activités pouvant marquer la commémoration des tristes événements de Soweto, la Journée de l’Enfant Africain se présente surtout comme une occasion idoine pour les pays africains préoccupés par le développement harmonieux et le bienêtre de leurs enfants, de procéder à une évaluation des effets et de l’impact des actions conduites dans différents secteurs et à différents niveaux, afin de pouvoir en tirer les leçons qui s’imposent et envisager l’avenir avec de nouveaux défis.
Au Cameroun, le thème, pour la célébration de cette 33ème édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA) est : « Protéger chaque enfant contre la violence, l’exploitation, les négligences et les abus : une priorité pour le gouvernement camerounais ». Surfant sur cette problématique, Dora Sende, la Coordonnatrice du Cofepre cite les abus comme les mutilations génitales ; les mariages forcés ; les violences basées sur le genre et le travail des enfants.
Des pratiques qui selon le Collectif des femmes pour la protection de l’environnement et de l’enfant représentent un danger pour l’avenir de l’enfant en Afrique.
