Cameroun| Emmanuel Ngannou Djoumessi : « Dans le cadre de la construction de la deuxième phase de l’autoroute Yaoundé-Douala, je tiens à rassurer les populations qu’aucune exploitation, aucune maison ne sera détruite sans qu’il y’ait une compensation financière conséquente »

C’est la déclaration forte retenue le 2 octobre dernier lors du lancement de la deuxième phase de l’autoroute Yaoundé-Douala dans la localité de Bibodi, département du Nyong et Kelle . Cet événement a eu pour témoins le ministre des Cadastres Henri Eyebe Ayissi, le Gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Béa, le préfet du Nyong et Kelle, Chaibou , des Sous Préfets et des maires de Ngog – Mapubi et de Didang , des responsables de la société CFHEC et des autorités traditionnelles de différents ordres.

Longue de 141,1km linéaire avec 34,5 km de bretelles de raccordement au réseau routier existant, cette deuxième phase coûtera 889 milliards de francs CFA. La première phase ayant duré plusieurs années, le ministre des travaux publics a rassuré quant à la durée de ces travaux « ils ne mettent pas long comme la première phase », a t’il dit .

Ils ne mettront pas long pour deux raisons principales selon le maître d’œuvre, tout d’abord parce qu’ils « ont tiré des enseignements de l’exécution de la première phase et ils vont les capitaliser et ensuite parce que c’est la même entreprise (China First Highway Engineering Co.LTD) qui a expérimenté ses capacités techniques lors de la première phase qui poursuit les travaux » .

Indemnisation

La présence du Ministre des Cadastres et des affaires foncières à cet événement n’était pas anodine. Il était question pour lui d’aborder le sujet des indemnisations et de mettre à la disposition de l’entreprise tous les sites dont elle aura besoin pour effectuer les travaux, notamment la base vie et la logistique. Ces mesures anticipés ont permis au Mintp de donner confirmation aux uns et aux autres « je tiens à rassurer les populations qu’aucune exploitation aucune maison ne sera détruite sans qu’il y’ait une compensation financière conséquente », a t’il déclaré d’un ton ferme et certain avant de chuter sur le fait que « la vocation d’une infrastructure routière ou autoroutière doit contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations, à l’impulsion de la croissance et non le contraire » .

En rappel, ce projet intègre la construction de 06 échangeurs, 06 ponts dont un sur la Sanaga (800m) et un sur la Dibamba (550m), 31 passages supérieurs, 15 passages inférieurs, 331 dalots et plusieurs autres ouvrages d’art. Le tracé des travaux du projet comprend cinq tronçons dont Bibodi – Bodmon soit 39,5 km, Bodmon-Edéa Est (Song Dong) : 34 km, Edéa Est (Song Dong) – Edéa Ouest (Logbadjeck) : 30 km, Edéa Ouest (Logbadjeck)– Pitti gare : 18 km et Pitti gare – Massoumbou : 19,5 km.

Constantin Gonnang, Afrik Inform ☑️

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