Cameroun| Garde à vue et détentions abusives dans les unités de gendarmerie : Galax ETOGA appelle à un retour à l’ordre

Dans un message adressé à tous les commandants de légions (COLEGIONS), le Secrétaire d’État à la Défense chargé de la Gendarmerie Nationale a lancé un appel pressant aux agents de la Gendarmerie Nationale (GN) pour qu’ils mettent un terme aux gardes à vue et détentions abusives.

Selon des informations fiables, ces pratiques se sont révélées récurrentes au sein des unités de la Gendarmerie. Le Secrétaire d’État déplore cette situation et rappelle dans son communiqué que toute mesure privative de liberté doit être encadrée par des textes légaux et réglementaires précisant « sa durée et ses modalités d’exécution ».

La période d’impunité est révolue.

Les Camerounais vivent de plus en plus dans la peur, considérant « l’homme en tenue » comme une menace plutôt que comme un protecteur des personnes et des biens. Face à cette réalité, le SED a formulé des recommandations claires. Il exige le respect strict des dispositions régissant les gardes à vue, sous peine de sanctions disciplinaires et de poursuites judiciaires.

De plus, Galax ETOGA demande un contrôle rigoureux des enquêtes menées dans les unités de gendarmerie. Chaque commandant devra également faire remonter hebdomadairement l’état des personnes gardées à vue dans leurs unités.

Cette déclaration constitue une étape significative dans le processus de réforme des pratiques au sein de la Gendarmerie Nationale et témoigne d’une volonté politique réelle de répondre aux attentes croissantes en matière de transparence et de justice. Les mois à venir seront cruciaux pour observer les changements concrets qui découleront de cet engagement.

Constantin GONNANG, Afrik Inform.

Related posts

Cameroun/ Ngaoundéré : un vaste réseau d’escroquerie, de cybercriminalité et de trafic de personnes démantelé.  

Cameroun/ Synergies Africaines : Chantal BIYA, 22 ans d’actions humanitaires au service des causes nobles et des plus démunies.

Cameroun| Affaire Martinez Zogo : le tribunal militaire retient « une charge » contre le journaliste Bruno Bidjang.