Un glissement de terrain survenu en raison de fortes pluies le 27 septembre 2024, dans la région de l’Ouest, département de la Menoua, a détruit des habitations et des infrastructures dans l’arrondissement de Fokoué. Le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonkwa Augustine, a visité la population et le site touché à Bandoum, le jeudi 3 octobre 2024. Les autres villages touchés au même endroit sont Fomopea, Ndoundé, Fotchouffeu et Tsafeu. Le gouverneur et son état major étaient sur place pour évaluer les séquelles du glissement de terrain et des inondations et prendre des mesures pour sécuriser les sinistrés.
Il y’a trois ans déjà toujours dans cette même région à Bafoussam, 43 personnes avaient été tuées le 29 octobre 2019 quand un glissement de terrain avait emporté une dizaine d’habitations précaires construites à flanc de colline, après des pluies diluviennes.
La saison des pluies sévit en ce moment dans plusieurs régions du Cameroun, mais c’est quasiment l’ensemble de l’Afrique centrale qui est en proie, ces derniers jours, à des précipitations d’une très forte intensité selon des données climatiques. Dans cette région de l’Ouest, ce type d’éboulement reste relativement exceptionnel, mais les glissements de terrain dus aux intempéries ne sont pas rares plus dans le sud, notamment dans la région anglophone du Sud-Ouest. C’est là, dans la station balnéaire côtière de Limbé, que cinq personnes avaient trouvé la mort, le 25 juillet 2018, dans des éboulements provoqués par les inondations.
En octobre et novembre 2022, Yaoundé a enregistré deux autres glissements de terrain mortels à Mimboman et Damas le bilan faisait état d’une trentaine de victimes et de nombreux blessés. Une tragédie similaire s’est produite en août 2021 dans la ville de Foumban, tuant un père et ses deux enfants.
Constantin GONNANG, Afrik Inform ☑️
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