
En Afrique et particulièrement au Cameroun, le chef a une attribution de la plus haute considération et sa nomination relève du Sacré et de sa racine autochtone.
La région du Littoral regroupe plusieurs et différents peuples qui appartiennent à des chefferies traditionnelles propres et bien délimitées dont les nominations n’ont jamais fait l’objet de Manifestation ou de contestation comme celle vécue ce jeudi 4 septembre dans le 4e arrondissement de la ville de Douala.
Ce soulèvement populaire est dû à la nomination de M. Tanko à la tête de l’un des villages de la chefferie de BESSEKE.
Le peuple considère ce dernier comme étant ” un ALLOGÈNE ” et jugé irrecevable pour tenir les rênes de la dite chefferie.
A cet effet, une marche pacifique qui regroupait des Hommes et Femmes vêtus de noir de la communauté Sawa a été organisée dans les encablures de BONABERI allant du Rond-point Bonassama, jusqu’à la sous-préfecture de Douala 4e.
La tradition Sawa voudrait qu’à la tête de chaque chefferie, l’on retrouve des chefs autochtones, car un étranger (allogène) ne peut en aucun cas guider les destinées d’un peuples que celui qui a les mœurs de tradition ancrées en lui. D’où ce soulèvement du peuple Sawa qui manifeste son ras-le-bol face à cette situation..
Rappelons que les manifestants étaient vêtus de noir, on pouvait comprendre qu’il s’agissait d’une colère que l’on voudrait présenter devant les hauts garants de la tradition de cette partie du pays.
Enregistrer votre adresse e-mail pour recevoir automatiquement nos articles.
Afrik-Inform.com,l’info en un clic.
