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Invité sur le plateau de la CRTV lors de la cérémonie des Ballons d’Or, Michel Kaham s’est exprimé sur les évolutions du football camerounais depuis l’accession de Samuel Eto’o à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). L’ancien international a particulièrement mis en avant les réformes concernant la protection des entraîneurs et le soutien financier accru aux clubs.
Selon Michel Kaham, la situation des entraîneurs a considérablement évolué ces dernières années. « Depuis l’arrivée de Samuel Eto’o à la présidence, les choses ont changé, notamment en ce qui concerne la compensation des entraîneurs. Avant, certains clubs se séparaient de leurs entraîneurs sans indemnisation. Aujourd’hui, ce n’est plus possible », a-t-il déclaré. Il a expliqué qu’en cas de licenciement abusif d’un entraîneur, une retenue est désormais appliquée sur les revenus des clubs concernés, instaurant ainsi un cadre plus rigoureux et équitable.
Des subventions quadruplées pour les clubs
Par ailleurs, Michel Kaham a souligné l’augmentation des subventions allouées aux clubs, qui ont été multipliées par quatre par rapport aux années précédentes. Un effort qu’il estime notable, bien que des défis persistent. Il a insisté sur l’importance de reconnaître ces avancées, qui témoignent d’une volonté de professionnaliser la gestion du football camerounais.
Des résistances en période électorale
Toutefois, l’ancien Lion Indomptable n’a pas manqué de pointer du doigt certaines résistances internes, notamment en cette année électorale. « Certains présidents de club traînent volontairement les pieds. Ils exagèrent les problèmes dans le but de mettre des bâtons dans les roues à Samuel Eto’o », a-t-il dénoncé. Pour lui, si les critiques sont nécessaires, elles ne doivent pas occulter les progrès réalisés.
La FIFA veille au respect des contrats
S’agissant des litiges liés aux entraîneurs, Michel Kaham a rappelé que la FIFA a déjà tranché en faveur de plusieurs techniciens dans des contentieux avec des clubs camerounais. Une tendance qui, selon lui, renforce la nécessité pour les dirigeants de respecter les engagements contractuels, sous peine de sanctions.
L’intervention de Michel Kaham s’inscrit dans un contexte où la gestion de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT continue de susciter des débats. Entre réformes saluées et résistances internes, le football camerounais traverse une période de transition marquée par des enjeux aussi bien sportifs qu’administratifs.
Constantin GONNANG, Afrik inform ☑️