C’est l’image forte de la semaine, celle que les générations à venir devront encore garder pour longtemps dans les mémoires et dans les armoires . C’est l’image d’un chef d’État qui ne s’ébranle jamais, qui dans toutes les situations, reste « discret » et agit comme un « Demi Dieu » .
Cette image, c’est l’image de Paul Biya, 91 ans, président de la République du Cameroun depuis 1982 , depuis lors , il dirige ce pays sans partage, à sa manière , selon sa politique et selon sa vision. Pour les partisans , ce Paul Biya là , ne faillit jamais.
Effectivement, il ne faillit pas car il « est encore là » malgré les cris des affabulateurs qui ont annoncé en grande pompe que le « Nkukuma » est dans un état critique, tantôt à Genève , tantôt à Paris . Ils sont même allés plus loin , ils ont annoncé son « décès » .
Tout portait à croire que ceux-là voulaient en finir avec notre beau patrimoine national, ils ont développé des stratégies, émis des hypothèses ( celle de l’éléphant qui aurait apparu à Ebolowa, signe de décès de l’élite , ou d’un baobab qui serait tombé en pleine forêt, signe de la chute d’un grand homme ) mais encore , ont t’ils été surpris : il est bien de retour.
Le peuple tout entier est en harmonie avec leur chef de l’État.
Dès l’atterrissage de l’avion présidentiel qui avait à son bord le président de la République et sa charmante épouse, c’est un peuple solidaire et amoureux de leur président qui les a accueilli au bas de la passerelle .
Avec des cris , des youyous , des pancartes , des sons rythmés , et vêtues des tenues décorées du portrait présidentiel, ils ont témoigné une fois de plus de leur amour propre au président de la République et de leur sympathie totale à son égard .
Après les formalités d’usages qui requiert les évènements d’une telle circonstance ( accueil par le Secrétaire Général du président de la République et des autorités administratives) le couple présidentiel a pris la route qui mène au palais de l’unité, là encore sous le regard amoureux et étincelant du peuple tout entier . « Cet accueil, on le dit, il est populaire. On peut s’aventurer à le dire également, c’est un retour triomphal » a alors commenté Ibrahim Cherif sur les antennes de la CRTV lors d’une émission spéciale consacrée à cet événement.
L’histoire se répète
Ce que nous avons vécu hier a déjà eu lieu. Les plus anciens s’en souviennent encore , en 2004 , alors que toutes les rumeurs le laissait pour mort, Paul Biya était revenu rayonnant d’assurance et prêt à conduire les destinées de son cher et beau pays vers l’émergence .
Son retour cette année-là tout comme celle-ci n’est pas passé anodin. Sauf que cette fois-là , il avait fait une déclaration forte pour ses détracteurs « apparemment il y’a beaucoup qui s’intéressent à mes funérailles, je leur donne rendez-vous dans une vingtaine d’années », avait t’il déclaré au micro de la chaîne nationale.
Pour cette fois-ci , l’homme du 6 novembre ne s’est pas adressé à ses contestataires de vive voix, mais son physique et sa parfaite santé ont parlé à sa place. Quiconque a encore des doutes devrait se faire définitivement à l’idée : après ce repos « bien mérité » que le président de la République s’est donné, son retour marquera un nouveau départ dans la continuité de ses grandes réalisations et de son projet de construire son pays.
PAUL BIYA EST LÀ , QUE LES HOSTILES SE TAISENT, IL TRAVAILLE .
Constantin GONNANG, Afrik Inform ☑️
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