Réunis ce 27 janvier 2025 au Palais des Congrès de Yaoundé, les Chefs traditionnels du Cameroun, porteurs d’une mémoire collective ont pris unanimement leur position .
Dans leur déclaration finale, ils ont exprimé leur adhésion sans réserve à la candidature de S.E. Paul Biya pour l’élection présidentielle prévue cette année, invoquant son expérience, sa sagesse et son dévouement à la stabilité du Cameroun.
Cette rencontre, marquée par la présence du Ministre de l’Administration territoriale, avait deux objectifs principaux : renouveler le bureau permanent du Conseil des Chefs Traditionnels suite au décès de son président, Alim Hayatou, et se pencher sur les défis politiques de l’heure.

Au terme de leurs travaux, les Chefs ont jugé impératif de se prononcer sur les enjeux électoraux à venir, cristallisant ainsi leur rôle en tant qu’auxiliaires essentiels de l’administration publique.
Dans leur déclaration, les Chefs traditionnels ont salué avec ferveur le bilan sans concession dressé par le chef de l’État dans son message à la Nation du 31 décembre 2024.
Ce discours, qualifié de « vérité courageuse », a permis, selon eux, de tracer une feuille de route claire pour l’année 2025, tout en réaffirmant les priorités du Cameroun dans un monde de plus en plus incertain. À leurs yeux, Paul Biya incarne cet homme d’État dont le pays a besoin « Le Cameroun est un pays complexe qui ne saurait se passer d’un dirigeant expérimenté pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain. »

Au-delà du soutien politique, les Chefs traditionnels ont tenu à témoigner leur reconnaissance au Président pour les réformes entreprises en faveur de la chefferie traditionnelle. Ils ont notamment mis en exergue l’introduction d’un traitement salarial pour les Chefs de 1er, 2e et 3e degrés, une reconnaissance qu’ils jugent inédite.
De même, ils ont souligné leur rôle désormais accru dans les institutions républicaines, renforcé par leur inclusion dans les conseils régionaux, gage d’une collaboration étroite entre tradition et modernité.
Ce lien entre les Chefs et l’État ne date pas d’hier. Ils ont rappelé avec force que dès l’accession de Paul Biya à la magistrature suprême, en 1982, ils lui avaient offert leur onction et leurs bénédictions. Depuis lors, ils se sont tenus aux côtés du Président dans les grands défis traversés par le Cameroun.
Pour eux, cette continuité est une nécessité dans un pays où la paix demeure fragile et précieuse. « La paix n’a pas de prix, et le désordre ne profite à personne », ont-ils affirmé, tout en réitérant leur engagement à œuvrer pour un climat apaisé avant, pendant et après l’élection présidentielle.

Le Conseil des Chefs Traditionnels a par ailleurs tenu à rappeler que leur appui ne s’inscrit pas seulement dans une logique politique, mais également dans une vision de préservation de l’unité nationale.
Ils se disent convaincus que les Camerounais ont besoin d’un leadership capable d’embrasser les défis de développement tout en consolidant les acquis en matière de stabilité et de cohésion sociale.
Alors que le pays entre dans une année cruciale, ces figures traditionnelle des dix régions du Cameroun ont réaffirmé leur rôle central comme pont entre tradition et modernité. « Nous sommes prêts à accompagner les pouvoirs publics pour assurer un bon déroulement du processus électoral », ont-ils déclaré.
En ce sens, leur soutien à Paul Biya va au-delà d’un simple acte de foi : il s’agit d’un engagement républicain pour garantir , selon eux, la continuité et la sérénité dans un pays confronté à des défis multidimensionnels.
Constantin GONNANG, Afrik Inform ☑️