à lâoccasion de la journée internationale des enseignants qui se célèbre le 05 octobre 2024, lâancien militant du Rdpc et président du Parti des Pauvres du Cameroun, Saint-Eloi Bidoung, vient de peindre un tableau reluisant de la gestion de lâéducation de base au Cameroun sous le magistère du ministre en charge de ce déplacement ministériel , le professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa. Lisez sa tribuneâ¦
Laurent Serge Etoundi Ngoa : une rentrée scolaire sans colère, pour une Fête de lâenseignant à lâunisson.
Le Président Ahmadou Ahidjo au cours dâune tournée à Garoua, avait tenu à rencontrer son maître dâécole primaire. Au cours de cet entretien, le Président Ahidjo lui avait dit : « Vous mâavez enseigné le B-A BA, vous mâavez formé, vous mâavez éduqué, vous mâavez inculqué des valeurs. Aujourdâhui, je suis le Président de la République.
Que puis-je faire pour vous remercier, pour vous honorer ? De quoi avez-vous besoin pour que votre retraite soit heureuse et paisible » ? Le Maître lui répondit quâil avait besoin de la « Reconnaissance ».
-Ahidjo, interloqué lui demanda « Comment cela » ?
-Le Maître : « En me faisant appeler dans la foule pour me dire au revoir à lâaéroport devant la passerelle de lâavion ».
-Ahidjo très étonné lui demanda, « câest tout ? »
-Le Maître de lui dire : « Oui, Monsieur le Président ».
Comme convenu, le jour du départ du Président, devant une foule en liesse, le Président Ahidjo arpenta les marches dâescalier et se retourna brusquement, redescendit les escaliers pour intimer lâordre à Jean Fochivé de lui amener le Maître.
Devant une foule médusée, le Président Ahidjo sâavança vers le maître, lâembrassa fort en lui disant comme convenu « cher maître », « Oui, Monsieur le Président. »
Les programmes scolaires de ces dernières années au Cameroun commençaient par des colères et sâachevaient par des colères. Le professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa a revu et corrigé ces programmes en cette rentrée 2024. Au satisfecit des parents et du gouvernement pour une meilleure considération, un meilleur encadrement et une reconnaissance certaine de lâenseignant.
Il y a quelques années, la rentrée scolaire en préparation et lâannée scolaire précédente se disputaient le tableau dâhonneur dans la classe colère. Les enseignants ayant corrigé ou surveillé les examens officiels de lâannée scolaire écoulée, ne retenaient plus leurs colères après avoir longtemps attendu les frais officiellement prévus pour ces exercices. Les journaux titraient alors à la Une « Frais de relève : la grogne des enseignants », « Examens officiels : Qui a détourné lâargent des enseignants ? », «Minedub : Des voleurs aux côtés du ministre »⦠Les articles se terminaient chaque matin par des gentillesses méchantes à lâadresse du ministre en poste au moment des faits. La correction des copies était du coup menacée par un mot dâordre de grève. Lâannée prochaine qui se préparait était déjà en débat du fait dâun ou de deux mots dâordre des enseignants. Lâécole buissonnière était alors au programme scolaire dès la rentrée imminente.
Pendant que les correcteurs et les surveillants du concours dâentrée en 6ème, du CEP et du FSLC exigeaient leurs émoluments des corrections et la surveillance , dâautres responsables dâélèves sâélevaient pour se faire entendre du ministre en poste et de toute la création. Câétait souvent ceux dâune classe pléthorique et particulièrement agitée où lâon trouvait : les instituteurs en attente de contractualisation (parfois depuis cinq ans pour certains), les instituteurs en attente de leurs rappels et dâautres tout aussi vifs pour crier dans les médias et les réseaux sociaux « On a trop supporté ». Câétait alors les mots dâordre de grève qui étaient au tableau et cela faisait des choux gras dans les feuilles de choux. On espère que câétait pour la grande joie du ministre en poste: « Education de base : la prochaine rentrée compromise », « Minedub : Péril sur la prochaine rentrée scolaire », « Minedub : Détournements de fonds publics destinés aux enseignants. Le ministre épinglé. » Voilà les titres les plus sympathiques que lâon lisait dans les kiosques, quand approchait la rentrée scolaire jadis. Ãa câétait avant.
Et sonne la « re-création » de lâécole !
La récréation est terminée.
Les élèves doivent rentrer en classe. Les enseignants doivent rejoindre leurs classes et les tableaux noirs. Finis ces temps-là , quand les enseignants courraient dans les rues en chahutant comme les élèves en recréation. Finis ces temps-là , les temps du tableau noir de lâEducation de base au Cameroun. Quand des mal élevés détournaient les frais des correcteurs des copies des élèves candidats aux examens officiels. Quand les contractualisations des instituteurs étaient comme ces petits cafétérias des abords des écoles, où lâon vend de petits pains tartinés. On a trop supporté ces temps-là . Nous voici en classe supérieure. La classe de la « Re-création » de lâEducation de base au Cameroun.
Finie la recréation, on vous dit ! La rentrée scolaire 2024-2025 a confirmé que lâEducation de base nâest pas la fainéante de la classe, quelle a tout pour tenir comme base de lâEducation nationale. Il ne fallait pas manquer la leçon inaugurale du professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa sur le thème : « LâEducation de base, un enseignement supérieur ». Il ne fallait pas manquer lâouvrage intitulé « Rentrée et année scolaire pour les nuls », un livre didactique qui donne des astuces pour préparer et réussir une rentrée scolaire, assurer une année scolaire sans maux de tête ni mots dâordre de grève. Un ouvrage du professeur Serge Etoundi Ngoa, enseignant et chercheur (université de Yaoundé et autres à lâinternational), qui donne les clés de la « Re-création » de lâEducation de base au Cameroun.
La réussite de la rentrée scolaire 2024-2025 augure un mois après, la sérénité qui accompagnera lâannée scolaire en cours dans les écoles primaires du pays et pour cause pas de revendications de frais de relève et autres émoluments liés aux examens officiels donc, aucun mot dâordre de grève acté ou pensé par des collectifs dâenseignants menaçant les corrections des examens officiels.
En voilà qui ont assimilé les astuces contenues dans lâouvrage du professeur Etoundi Ngoa. Pas de chahuts chez les instituteurs en attente de contractualisation comme antan. Donc, point de mots dâordre de grève mais plutôt une rentrée scolaire dans la joie, la gaité et la bonne humeur. On les voit dâici ceux qui ont bien compris les astuces du professeur Etoundi Ngoa. Les manuels dâinitiation au syllabaire étaient disponibles dans toutes les librairies.
Les parents en ont perdu leur latin, au souvenir des années scolaires dâavant, quand les manuels scolaires du primaire étaient objets de chantage, de pénuries sauvages et de surenchère. Les enseignants ayant déserté leurs postes pour immigrer au Canada ont été remplacés lors dâune massive opération de contractualisation. Le professeur Etoundi Ngoa lâavait déjà annoncé dans sa leçon inaugurale. Le paquet minimum aura un rythme qui surprendra les chefs dâétablissements eux-mêmes, tant ils étaient habitués à le voir arriver en juin ou en juillet.
Les prochains chapitres, pour les élèves qui seront assidus concernera les frais dâAssociation des parents dâélèves et des enseignants ( APEE), obligatoires et gérés dâune manière que nous parents dâélèves ne comprenons pas bien. Peut-être que le professeur saura nous expliquer cette histoire dâAPEE plus loin.
En tous cas, nous, parents dâélèves, nâadresserons pas de mots dâordre de grève, nous ne donnerons de maux de tête au professeur Etoundi Ngoa. Une rentrée scolaire sans colère des enseignants au Cameroun ! Une fête de lâenseignant à lâunisson ! Câest à peine croyable. Laurent Serge Etoundi Ngoa, les enseignants vous disent à lâunisson, « God bless you. »
Propos recueillis par Constantin Gonnang pour Afrik Inform â
Pour recevoir nos contenus automatiquement sur Watzap, cliquez sur le lien ci-dessous puis #suivre de notre chaîne Afrik-Inform Tv.
https://whatsapp.com/channel/0029VaZBi3eK0IBjX8KfiR1u
Laisser une réponse