L’organisme non gouvernementale dont le siège est situé à Yaoundé célèbre 22 ans d’actions de lutte intense contre le sida, contre les souffrances mais surtout 22 ans d’engagements aux cotés de plus faibles. A l’occasion, madame Chantal Biya, présidente fondatrice a fait un message de circonstance « 22 ans déjà et la flamme est toujours allumée ce jour de Novembre 2002 est toujours aussi vive. Tant les défis à surmonter sont toujours aussi nombreux et la nécessité d’agir ensemble plus que jamais d’actualité » affirme la première dame.
Synergies Africaines a rempli ses missions
Malgré le temps passé, les synergies Africaines comptent rester au-devant de la scène pour répondre aux nombreuses attentes des populations, combattre le Sida et respecter les nombreux engagements pris le 16 novembre 2022 « J’ai lancé aux côtés de mes sœurs premières dames d’Afrique, une plateforme de plaidoyer et d’action pour la santé et le bien-être de nos populations » , dit Chantal Biya tout en révélant que ce jour, elle avait une conviction ferme « celle d’agir contre le Sida qui faisait ravage à cette époque parce que le théâtre des souffrances devant lesquelles les populations Africaines semblaient impuissantes l’étaient insupportables » .
C’est une fierté pour la présidente fondatrice… même si aujourd’hui, l’Afrique n’est pas devenue le paradis tant espéré, il est constant que synergies Africaines a pleinement et entièrement joué sa partition « je suis particulièrement fière de la chaîne agissante que nous avons su créer. Ensemble, nous avons pu accomplir les progrès significatifs dans la lutte contre le VIH Sida, mener des actions décisives en faveur de la promotion et la protection des droits des femmes, la lutte contre la violence et toutes les formes de discriminations faites aux femmes, l’éducation de la jeune fille, la promotion de la santé maternelle et infantile », se réjouit -elle.
Face à toutes les avancées considérables qui jusqu’ici font la gloire de cette ONG, la première dame du Cameroun témoigne à ses sœurs premières dames d’Afrique qui ont cru en cette mission et qui se sont engagés dans ce combat toute sa gratitude.
Mais beaucoup reste à faire car les jeunes et les femmes demeurent très vulnérables au Sida, certaines pathologies émergents et réémergents continuent à éprouver le système de santé, la mortalité infantile inquiète toujours, la consommation des stupéfiants atteint des proportions alarmantes et les changements climatiques sèment leur lot de désolation et de catastrophes naturelles. Tout en ayant une « pensée pour toutes les victimes de ces fléaux », Chantal Biya appel ses compagnonnes de lutte, de « continuer le combat » aux vues de toutes les raisons sus évoquées.
Et si Synergies Africaines m’était raconté ?
Du 15 au 16 novembre 2002, la capitale Camerounaise a accueilli la naissance officielle des synergies Africaines. C’est une organisation regroupant les première dames d’Afrique qui ont consenti à adhérer à ses statuts mais c’est surtout la concrétisation des engagements pris lors de plusieurs rencontres.
Celle de Yaoundé , le 18 janvier 2001 avec un questionnement à l’ordre du jour « Comment assurer l’épanouissement des générations des jeunes Africains face à la menace permanente du Sida », de Marrakech, du 20 au 22 Avril 2001 qui portait sur « la petite fille : mouvement global » , de Bamako, du 7 au 8 mai 2001 sur le thème « la réduction de la mortalité maternelle et néonatale en Afrique de l’Ouest et du centre », de Libreville, du 17 au 19 mai 2001 sur « Le rôle des premières dames face à la persistance des conflits en Afrique » et enfin la rencontre de Kigali du 20 au 22 mai 2001 qui a porté sur « les enfants et la prévention du Sida ».
Tous ces rendez vous majeurs ont permis la naissance d’une association qui a traduit la volonté des épouses de chefs d’états du continent de contribuer à l’amélioration de la santé et du bien-être des populations Africaines. A ce jour, L’ONG regroupe 30 premières dames et ex premières dames D’Afrique, et peut compter suite à la grande renommée qu’elle s’est faite sur le soutien de nombreux partenaires nationaux et internationaux publics et privés.
Constantin GONNANG, AFRIK INFORM.