Le président Georges Anicet Ekane a brisé le silence dans une déclaration choc, affirmant qu’il ne se rendra à aucune autre audition tant que Paul Atanga Nji, Clément Atangana et Paul Biya ne seront pas présents. Une sortie qui relance les débats autour de son incarcération et qui pourrait rebattre les cartes dans une affaire déjà explosive.
Des propos d’une rare frontalité
« J’ai été à une audition, je n’ai plus à me rendre à aucune autre tant que le provocateur Atanga Nji, l’instigateur Clément Atangana, et le donneur d’ordre Paul Biya ne sont pas là. Je crois que c’est à eux que je dois mon incarcération. Exécutez les ordres. »
Ces mots traduisent une accusation directe contre les plus hautes figures de l’appareil d’État, qu’il considère comme responsables de son arrestation.
Un contexte judiciaire tendu
Ekane avait déjà été convoqué dans le cadre d’une enquête liée à la crise post-électorale. Son refus de se soumettre à de nouvelles auditions marque une rupture avec le processus judiciaire en cours. Les observateurs y voient un geste de défiance qui pourrait accentuer les tensions entre justice et politique.
Réactions et implications politiques
– Partisans d’Ekane : Ils saluent son courage et dénoncent une justice instrumentalisée.
– Opposants : Ils estiment que ce refus pourrait aggraver sa situation judiciaire.
– Analystes politiques : Certains y voient une stratégie de communication visant à repositionner Ekane comme figure de résistance.
Une affaire aux résonances nationales
Cette sortie intervient dans un climat politique marqué par contestations électorales, arrestations et appels à la mobilisation citoyenne. Elle soulève des questions sur la séparation des pouvoirs et sur la capacité des institutions à gérer les crises sans dérive autoritaire.
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