Alban Bagbin, président du Parlement du Ghana, a récemment révélé sa ferme opposition à la légalisation des droits de l’homosexualité dans le pays, malgré les pressions exercées par certaines puissances occidentales en faveur de cette évolution.
Lors d’une déclaration faite devant des journalistes à Tamale au cours du week-end, Bagbin a affirmé qu’en tant qu’homme conservateur, il ne soutiendrait jamais la légalisation des droits des LGBTQI, allant jusqu’à déclarer qu’il préférerait mourir plutôt que de faire partie d’une génération qui accorde des droits à cette communauté.
“Comptez-moi en dehors du Ghana si vous voulez tous y participer”, a déclaré le président du Parlement. “Je préférerais rejoindre mon Créateur que de vivre dans un tel monde. C’est ma position. Je suis catholique et je défends la vie. Je ne ferai rien qui mettrait fin au monde, car Dieu dit que le monde est éternel. Tant qu’Il n’est pas revenu, nous ne devons pas agir de manière à y mettre fin”, a-t-il ajouté.
Bagbin a souligné que les pays occidentaux, qui militent en faveur des droits des homosexuels, font déjà face à des conséquences négatives. “Ils en subissent les répercussions dans leur propre pays, et je peux vous dire qu’il n’y aura plus d’Européens autochtones dans le monde d’ici 50 ans”, a-t-il déclaré. Il a également fait remarquer que la population indigène de nombreux pays européens est en train de disparaître en raison de l’influence grandissante des personnes homosexuelles et lesbiennes. Selon lui, plus tôt le Ghana arrêtera ces activités, mieux ce sera pour tous.
Le président du Parlement a souligné que le projet de loi anti-gay serait adopté sous son mandat présidentiel. Actuellement, le Parlement examine le projet de loi sur la promotion des droits sexuels humains appropriés et des valeurs familiales ghanéennes. Cette proposition émane de huit membres du caucus majoritaire et minoritaire et vise à criminaliser l’homosexualité au Ghana.
Il convient de noter que, parallèlement à ces développements au Ghana, le Conseil national de la communication du Cameroun a récemment invité les médias étrangers à cesser de diffuser des programmes contenant des scènes homosexuelles. Cette décision reflète une position similaire à celle du Ghana, montrant une opposition généralisée à la légalisation de l’homosexualité dans plusieurs pays d’Afrique.
