En Iran, la succession d’Ebrahim Raïssi, décédé tragiquement dans un crash d’hélicoptère en mai dernier, suscite une compétition politique intense. Six candidats ont été officiellement retenus pour la présidentielle anticipée du 28 juin, sélectionnés par le Conseil des Gardiens de la Constitution parmi les 80 candidats initialement en lice.
Parmi les candidats retenus, on retrouve des figures politiques variées, reflétant la diversité des orientations idéologiques du pays . Le conservateur Mohammad Bagher Qalibaf, l’actuel maire de Téhéran Ali Zakani, et l’ancien négociateur Saïd Jalili représentent l’aile ultra-conservatrice, tandis que le modéré et réformateur Massoud Pezeshkian apporte une alternative plus modérée.
Cependant, l’absence remarquée de Mahmoud Ahmadinejad, ancien président ultra-conservateur, suite à sa disqualification, souligne les tensions internes au sein du paysage politique iranien.
Ce scrutin revêt une importance cruciale pour l’avenir politique de l’Iran, alors que le pays est confronté à des défis internes et externes majeurs. Le vainqueur de cette élection héritera d’une nation en proie à des tensions économiques, sociales et géopolitiques, et sa capacité à répondre efficacement à ces défis déterminera en grande partie la trajectoire future de l’Iran sur la scène internationale.