Issa Tchiroma Bakary donne 48 heures aux autorités pour libérer les détenus arrêtés après la présidentielle
Le président du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), Issa Tchiroma Bakary, a lancé un ultimatum de 48 heures aux autorités camerounaises pour procéder à la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la crise post-électorale. Cette déclaration, faite le 10 novembre 2025, marque une prise de position politique forte dans un climat déjà tendu.
Un appel à la justice et à la responsabilité
Issa Tchiroma, ancien ministre et figure politique controversée, a dénoncé les arrestations arbitraires survenues après la présidentielle. Il exige que les autorités respectent les droits fondamentaux des citoyens et mettent fin à ce qu’il qualifie de “dérive autoritaire”.
> “Je donne 48 heures aux autorités pour libérer ces détenus. Passé ce délai, nous prendrons nos responsabilités”, a-t-il déclaré
Un contexte post-électoral explosif
Depuis la proclamation des résultats, plusieurs militants et citoyens ont été arrêtés, notamment à Douala et Yaoundé. Des organisations de défense des droits humains comme Amnesty International ont exprimé leur inquiétude face à la répression.
Le FSNC, allié du pouvoir dans certaines configurations, semble vouloir se démarquer en appelant à une désescalade.
Réactions et mobilisation
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont vives. Certains saluent le courage politique de Tchiroma, d’autres y voient une stratégie de repositionnement. Des appels à manifester pacifiquement ont été lancés par des groupes citoyens.
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