La crise Lybienne était au cœur d’une mission de haut niveau de l’Union Africaine qui s’est déroulée du 10 au 12 Octobre dernier. En tête de cette importante délégation, se tenaient le président en exercice de l’UA, Mohamed Ould Cheih El Ghasouani et celui de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, tous deux accompagnés par des collaborateurs de divers ordres.
La mission avait pour but de tenter de rallier les parties locales en conflit autour d’une charte de réconciliation, prélude à de futures élections générales. « Sans être dans un optimisme béat, je pense que le processus est une bonne voie », estime Jean Claude Gakosso, Ministre Congolais des affaires étrangères, l’émissaire du Chef d’Etat du Congo qui préside ce comité de haut niveau de l’UA sur la Lybie.
« Il faut faire davantage »
Cette visite de trois jours était la première étape d’un long processus, la deuxième se tiendra à Benghazi « Nous avons commis la première étape, la seconde sera dans l’Est Lybien dans quelques semaines. On va voir les agendas des uns et des autres notamment celui du Marechal Haftar et d’Aguila Saeh, le président du parlement dans le Benghazi », explique le Diplomate Congolais.
Il poursuit en disant que « le but c’est de baliser le chemin des élections à venir parce que le processus électoral s’est enlisé en 2021. Il faut absolument passer par des élections générales or les élections peuvent être sources de violences. Donc il faut composer avec tout le monde, il faut de la patience, il faut de la subtilité dans le langage parce qu’un rien peut tout faire capoter pour parler vulgairement ».
En rappel, la Lybie est en proie d’un Chaos qui perdure depuis l’assassinat du dirigeant Mouhamar Kadhafi en 2011.
Constantin GONNANG, AFRIK INFORM