Au Mali, le Synabef annonce la libération de son secrétaire général, Hamadoun Bah, mettant ainsi fin à la grève lancée le 6 juin. Bah, également secrétaire général adjoint de l’UNTM, première centrale syndicale du pays, avait été placé sous mandat de dépôt dans le cadre d’une affaire de conflit interne au Synabef, suscitant une vive réaction des syndicats et une mobilisation nationale.
Après cinq nuits en prison, la mobilisation sans relâche du Synabef et la grève qui a paralysé les banques, les assurances et les stations-service à travers le pays ont finalement abouti à sa libération. Cette victoire est le fruit d’une mobilisation syndicale sans précédent, démontrant la force et la détermination des travailleurs maliens à défendre leurs droits.
Les autorités de transition ont semblé réagir à la pression sociale grandissante, craignant une escalade de la grève qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses pour l’économie nationale. L’implication de l’UNTM, dirigée par le secrétaire général Yacouba Katilé, a également été saluée pour son rôle crucial dans les négociations en coulisses ayant conduit à la libération de Bah.
Cette issue favorable souligne l’importance de la solidarité syndicale et de la mobilisation populaire pour faire entendre les revendications des travailleurs et garantir le respect de la liberté syndicale au Mali. Cependant, Bah reste poursuivi en justice, rappelant la nécessité de rester vigilant et engagé dans la défense des droits syndicaux et individuels.