Celui que les Italiens surnommaient “il Cavaliere” est mort à 86 ans. Homme d’affaires et figure centrale de la vie politique italienne, il aura aussi marqué la Botte par ses multiples frasques et affaires judiciaires.
La disparition d’une figure emblématique de la vie politique italienne. Silvio Berlusconi, sénateur italien et ancien président du Conseil des ministres à trois reprises, est mort à l’âge de 86 ans.
Son décès signe la fin d’une carrière politique vieille de trente ans. Trente années d’aller et retour à la tête de l’exécutif italien, de sorties polémiques, de controverses et d’affaires judiciaires.
Une vie aux innombrables frasques pour cet homme de pouvoir, au départ homme d’affaires à la richesse évaluée aujourd’hui à plusieurs milliards d’euros. Celui qui est né à Milan en pleine Italie fasciste se passionnait plus jeune pour la musique, l’art et l’antiquité. Son parcours professionnel débute dans le marché de l’immobilier dans les années 1960.
Au cours des décennies qui suivent, il fonde une multitude d’entreprises dans différents secteurs, dont les médias, la construction, la finance et les assurances. Une réussite qui lui permet d’être fait chevalier de l’ordre du mérite du Travail en 1977 et d’être alors surnommé il Cavaliere.
Sa société Mediaset, principalement détenue par la holding Fininvest, qui regroupe la plupart des chaînes de télévision italiennes, lui vaut d’ailleurs une grande partie de sa fortune et a également été un tremplin pour sa carrière politique.