La décision de la Cour d’État du Niger marque un tournant majeur dans le pays, ouvrant la voie à des poursuites contre l’ancien président Mohamed Bazoum, accusé de “haute trahison”. Cette décision met fin à plus de dix mois de séquestration au palais présidentiel, où Bazoum était détenu depuis le coup d’État survenu en juillet dernier.
L’absence de procédure légale dans la détention de Bazoum a été un sujet de préoccupation majeur, mais avec la levée de son immunité présidentielle, le président déchu se retrouve désormais confronté à la justice. Malgré son refus de démissionner, Bazoum devra répondre aux accusations portées contre lui devant les tribunaux.
Ainsi , elle soulève des questions importantes quant à l’avenir politique du Niger et à la consolidation de l’État de droit dans le pays. Alors que la bataille entre l’ancien président et ses adversaires se déplace vers le terrain judiciaire, l’issue de ce procès pourrait façonner le paysage politique du Niger pour les années à venir.