Du 28 juillet au 6 août 2023 dans la capitale de la République démocratique du Congo se tiendra la 9e édition des jeux de la Francophonie. Devant rassembler un peu plus de 3 000 jeunes venus d’une quarantaine de pays, le gouvernement de la RDC promet que toutes les dispositions sécuritaires nécessaires seront prises.
Kinshasa accueillera du 28 juillet au 6 août prochain la 9e édition des jeux de la francophonie. Pour ce faire, le gouvernement de la RDC a assuré mercredi 28 juin 2023 que toutes les dispositions nécessaires étaient prises, notamment en termes de sécurité, pour accueillir les quelque 3000 jeunes athlètes venus de plus 40 pays africains qui seront répartis dans les épreuves sportives et culturelles.
En raison de la pandémie du covid -19 qui aura fait beaucoup de contrainte lors de sa survenance, cette compétition continentale censée se tenir tous les quatre ans a fait l’objet de renvoi deux fois de suite, la première à cause de la pandémie de Covid-19, la 2e, en 2022, parce que les infrastructures n’étaient pas prêtes.
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Lors d’une conférence de presse à J-30, Isidore Kwandja, directeur du comité national des Jeux, a laissé entendre que les équipements sont « en cours de finition » avant de rajouter avec certitude que les Jeux de Kinshasa auront bel et bien lieu”. Des déclarations qui ne battent pas en brèche les doutes quant à l’organisation de cet événement international, dans une ville tentaculaire d’environ 15 millions d’habitants.
Le Québec a douché l’enthousiasme congolais en annonçant mardi, au vu des conclusions de deux missions dépêchées sur place en janvier et mai, qu’il n’enverrait pas d’athlètes ni d’artistes à Kinshasa “pour des raisons de sécurité et de santé”, selon le cabinet de la ministre québécoise de la Francophonie.
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Mais cette décision n’entame pas la détermination congolaise. Le gouvernement par la voix de M. Kwandja dit être préoccupé par la question sécuritaire, et qu’il ne saurait la prendre à la légère. Le succès de cet événement est leur plus grand souhait.
Il informe d’ailleurs que la France a formé des officiers “pour contenir les mouvements de masse”. En matière de santé, toujours des experts français sont en train de former 80 médecins pour prévenir de gros incidents.
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