«Pour un Sénégal souverain, juste et prospère» c’est sous ce slogan que le président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre Ousmane Sonko ont présenté lundi dernier leur programme ambitieux aux objectifs économiques hors pair .
À un mois de la grande échéance électorale qui s’annonce dans le pays ( les législatives) , le programme « Sénégal 2050 » a donné au chef de l’État et son chef de gouvernement une nouvelle notoriété, surtout lorsqu’ils ont énuméré la démarche qu’ils vont adopter « Nous triplerons le revenu par habitant d’ici 2025 et nous assurerons une croissance annuelle de plus de 6% en développant entre autres les filières compétitives et un secteur privé fort » a déclaré Ousmane Sonko.
Mais il ne s’est pas arrêté là , dans sa prise de parole , le premier ministre Sénégalais a rappelé que « cela passe par la valorisation des ressources naturelles, qu’elles soient agricoles, minières , pétrolières ou gazières , à travers une industrialisation ambitieuse »
Pour le président Sénégalais, il est question « d’ industrialiser » et « innover » afin de mettre sur pied une « économie créatrice d’emplois » . Dans ce projet qui se tiendra sur 5 ans , le gouvernement Sénégalais a mis un accent particulier sur les jeunes , piliers d’une nation forte . Il sera notamment question de former 700.000 jeunes dans divers domaines.
Un penchant sur les hydrocarbures.
Parmis les multiples promesses faites , il y’a la réduction du gaz , cependant, plusieurs recettes venant de ce secteur seront attendues « Il faut beaucoup plus d’audace dans la mise en œuvre pour atteindre cette ambition-là », estime Elimane Haby Kane du centre de réflexion Legs-Africa, qui regrette que la société civile et notamment dans les régions n’ait pas été plus consultée pour élaborer ce programme.
Pour lui, les autorités doivent plancher encore pour réellement proposer des solutions de développement économique fiables et différentes des autorités précédentes. « Une vision peut se permettre d’être très ambitieuse, maintenant, ce qui est important, c’est comment traduire cette vision en réalité ! Il faut aller plus loin que ça ! , car si on reste dans cette économie libérale mainstream, on ne peut pas produire les résultats escomptés car les mêmes mécanismes utilisés ne peuvent pas avoir des effets différents… ».
« Je suis confiant »
En effet, il l’est , Mamadou Diop Decroix , ancien ministre du commerce sous Abdoulaye Wade « Si vous combattez efficacement la corruption, vous gagnerez beaucoup, deuxièmement, plusieurs revenus ne sont pas imposés : c’est la question de l’assiette fiscale, et enfin la diaspora apporte 10% , je suis confiant» affirme t’il .
Les sénégalais devront faire preuve de patience pour que ce programme prenne totalement corps. Malgré que les enjeux soient lourds, le gouvernement met tout en œuvre pour permettre à la population de bénéficier totalement des avantages que prévoient « Sénégal 2050 » , surtout dans le contexte économique difficile dans lequel le pays vit en ce moment.
Constantin GONNANG, avec RFI pour Afrik Inform ☑️
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