Les langues nationales constituent un véritable vecteur d’appartenance .. c’est en tout cas dans cette idéologie que la décision d’instaurer le Malinké , le Pular , la sérère, le Soninké et le Wolof dans les enseignements a été adoptée par le ministre de l’éducation nationale Moustapha Mamba Guirassy .
« les enfants baignent dans une langue toute leur petite enfance et , arrivés à l’école à 6 ans, ils découvrent le français. C’est un acteur de blocage et de contre-performance connu qui freine les progrès en matière d’alphabétisation » explique un syndicaliste.Le processus d’intégration de ces langues dans toutes les régions du pays se fera très progressivement, chaque année, une région en bénéficiera .
Les enseignants, s’adapteront t’ils ?
Avec Beaucoup d’aisance ” oui ” car toutes les dispositions en la matière sont prévues pour que les enseignants puissent s’intégrer et dispenser des cours en langue « il y’a des livres pour m’accompagner et des formations régulières » s’exprime Elhadji Ka , enseignant . Pour lui , il est clair que « les élèves apprennent plus vite à lire et à écrire dans leur langue maternelle » .
Un trésor national.
Les langues nationales occupent une place primordiale dans le coeur des sénégalais , la preuve , on en parle depuis des décennies d’ailleurs la demande d’inscription de ces langues à l’école date de 1971. L’intégrer définitivement dans les écoles constituerait donc un engagement historique et une opportunité définitive de se détacher du français considéré comme une langue étrangère dans le pays .
Constantin Gonnang, Afrik Inform ☑️
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