Le président sénégalais, Macky Sall, s’apprête à prendre une décision capitale pour l’avenir politique de son pays. Ce lundi, il annoncera s’il briguera ou non un troisième mandat à la tête du Sénégal. Cette annonce est très attendue par ses partisans et ses adversaires, qui se mobilisent déjà pour défendre leurs positions respectives.
Il faut rappeler que la Constitution sénégalaise limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Macky Sall a déjà été élu en 2012 et réélu en 2019, et son second mandat prendra fin en 2024. Cependant, il existe une controverse sur l’interprétation de cette loi, certains soutenant que le premier mandat de Macky Sall ne compte pas car il a été élu après une réforme constitutionnelle.
Ses partisans, principalement regroupés au sein de son parti l’Alliance Pour la République (APR), clament que Macky Sall a fait énormément pour le développement du pays et qu’il est le meilleur candidat pour continuer sur cette lancée. Ils soulignent les avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de l’infrastructure, ainsi que la stabilité économique du pays.
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D’un autre côté, ses adversaires, principalement issus de l’opposition regroupée autour de la coalition “Sonko Président 2024”, estiment que Macky Sall ne devrait pas briguer un troisième mandat. Ils affirment que cela violerait l’esprit de la Constitution et mettrait en péril la démocratie sénégalaise. De plus, ils critiquent la gestion du pays par le président en termes de gouvernance, de corruption et de violation des droits de l’homme.
La mobilisation des deux camps est déjà visible dans le pays. Samedi dernier, le président Macky Sall a reçu une pétition d’élus locaux en faveur de sa candidature, montrant ainsi un soutien de la part de certains acteurs politiques. De leur côté, les opposants ont organisé diverses manifestations dans les rues, appelant à un respect strict de la Constitution et à la limitation des mandats présidentiels.
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Cette annonce de Macky Sall intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, marqué par des manifestations violentes en début d’année suite à l’arrestation du principal opposant politique, Ousmane Sonko. Les tensions sont encore palpables dans le pays, et l’annonce du président suscite des craintes quant à une éventuelle escalade des violences.
Il est important de souligner que la décision finale revient uniquement à Macky Sall. Le pays sera donc suspendu à ses paroles lors de son discours à la Nation ce lundi. Quelle que soit sa décision, celle-ci aura des répercussions majeures sur l’avenir politique et la stabilité du Sénégal
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