Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a annoncé la composition de son nouveau gouvernement, qui inclut un membre de l’opposition. Cette décision a créé des remous au sein de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), le parti de l’opposant Jean-Pierre Fabre.
Le nouveau gouvernement, composé de 35 ministres, a été dévoilé le 20 août par la Première ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, qui a été reconduite dans ses fonctions début août. 22 ministres ont conservé leur portefeuille ou changé de poste.
Cette ouverture vers l’opposition est perçue comme un geste de réconciliation de la part du président Gnassingbé, qui cherche à rassembler les forces politiques du pays avant les élections de 2025.”
Accueillie avec surprise par certains membres de l’ANC, qui estiment que leur parti n’a pas été suffisamment consulté avant la nomination de leur collègue au gouvernement. Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC, a déclaré que sa formation allait se réunir pour discuter de cette situation.
Le président Gnassingbé, qui est au pouvoir depuis 2005, a souvent été critiqué pour son autoritarisme et sa répression des opposants. Mais avec cette ouverture, il semble vouloir montrer qu’il est prêt à travailler avec ses adversaires pour assurer la stabilité du pays.
Le nouveau gouvernement togolais aura pour mission de préparer les élections de 2025, qui seront cruciales pour l’avenir du pays. Les observateurs attendent de voir si cette ouverture vers l’opposition se traduira par des réformes concrètes et une réelle volonté de démocratisation.
En tout cas, la nomination d’un membre de l’opposition au gouvernement est un signe encourageant pour les partisans de la démocratie au Togo, et montre que le président Gnassingbé est prêt à faire des concessions pour assurer la paix sociale
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