Le processus électoral prévu le 29 novembre 2025 au Centre d’Excellence de Mbankomo vient d’être stoppé par un carton rouge institutionnel. Saisi pour désigner deux représentants à l’Assemblée générale élective, le Ministère des Sports (MINSEP) a opposé une fin de non-recevoir, rappelant que la rencontre envisagée par la FECAFOOT ne respecte pas les recommandations formulées depuis le 21 août 2025.
Des irrégularités persistantes et un climat tendu
Dans sa réponse, la Tutelle rappelle que la FECAFOOT devait « aplanir toutes les irrégularités légitimement dénoncées », se conformer aux textes issus du cadre consensuel FECAFOOT–CAF–FIFA de 2021, et garantir une compétition électorale équitable. Rien de cela n’a été respecté, selon le Ministère, qui accuse la Fédération de poursuivre « contre vents et marées » un calendrier jugé bancal.
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Un avertissement sur l’ordre public
Le MINSEP va plus loin et évoque désormais des risques de troubles à l’ordre public, un avertissement lourd dans le langage institutionnel. Le Ministre souligne qu’aucun processus électoral « porteur de germes de tensions, de conflits et de divisions » ne sera cautionné par l’État.
Cette position rappelle que la Tutelle, garante de la stabilité du champ sportif, ne laissera pas se jouer un match sous haute tension sans régularité préalable.
Une suspension immédiate exigée
La décision tombe comme une sanction administrative : le Ministère exige la suspension immédiate du processus lancé par la FECAFOOT et demande la mise en place de « mesures correctives utiles et appropriées » avant toute reprise du jeu électoral.
Le ballon reste désormais au centre du terrain, mais il ne bougera qu’après un retour complet à la conformité légale, statutaire et sportive.
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