Selon Dorice Bilounga, celcom au Minsanté, le Dr Kidwang Jean Pierre , coordonateur du groupe mentionné supra a mené du 06 au 09 Novembre dernier , un atelier d’élaboration des spots et microprogrammes pour la promotion des interventions de lutte contre le paludisme de routine.
Objectifs : produire des spots et microprogrammes en français, anglais et langues locales. De façon plus spécifique, il a été question d’élaborer des spots et microprogrammes en faveur des interventions de routine de la lutte contre le paludisme, de réaliser des spots et microprogrammes en tenant compte des données de la situation du paludisme dans la région, de recueillir les avis des populations sur les appréciations de lutte contre le paludisme, de faire intervenir les personnes ressources pour les interviews dans les spots et microprogrammes.
Aussi, il est question d’élaborer des synopsis qui tiennent compte des réalités locales ; se rassurer que les messages et les formats prennent en compte les réalités des populations vulnérables ; de procéder aux enregistrements en studio ainsi qu’au montage des produits ; de passer à la validation en plénière puis à la traduction des produits en langues locales ; d’élaborer les plans et rapports de diffusions, de les faire valider par le Point Focal Communication (PFC) de district et transmettre au PFC de la région , selon la même source.
Le GTRLP ( groupe technique régional de lutte contre le paludisme) à de ce fait lancé un appel aux prestataires des soins, à délivrer des services à toutes les populations sans discriminations, en tenant compte du genre et en toute équité , tout ceci dans le strict respect des directives de même que des politiques de gratuité pour les couches les plus défavorisées que son les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes suivant l’offre du panier de soins retenus dans la phase 1 de la couverture santé universelle.
D’après la celcom du Minsanté et selon les données rapportées par les Fosa de la région de l’extrême Nord , plus de 500 cas de paludisme confirmés ont été enregistrés représentant ainsi 27% des motifs de consultations et 7% des décès dans les Fosas du pays en 2023. Elle rapporte également que les décès dus au paludisme au cours de la même année sont au nombre de 3924 soit 13 % de tous les décès. Ces données indiquent une tendance à la baisse par rapport à la situation des années précédentes. Le nombre de décès notamment a connu une diminution de 2022 à 2023 de l’ordre de 29 %.
Constantin GONNANG, Afrik Inform ☑️