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Cameroun| l’État rompt officiellement avec Issa Tchiroma après ses déclarations sur un voyage vers les États-Unis

Dans un communiqué publié le 1er août 2025, le gouvernement camerounais a formellement désavoué l’ancien ministre Issa Tchiroma Bakary, qu’il accuse d’avoir entretenu une ambiguïté sur son statut administratif après sa démission. L’État se dégage de toute responsabilité quant à ses récents tentatives de déplacement à l’étranger.

Une rupture nette après une démission “morale”

Le ministère de la Communication ne laisse planer aucun doute : Issa Tchiroma n’est plus, depuis le 25 juin 2025, un représentant de l’État. Ayant remis sa démission pour « impératif moral », l’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a vu tous ses droits et documents officiels — y compris son passeport de service — révoqués, conformément aux textes en vigueur.

Le communiqué, signé par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, intervient après que l’ex-ministre a publiquement évoqué un déplacement par le Sénégal vers les États-Unis, laissant penser qu’il agissait dans un cadre officiel.

Le Cameroun refuse toute responsabilité

Le gouvernement tient à prévenir : aucun voyage effectué par Issa Tchiroma après sa démission ne saurait engager l’État du Cameroun. « Tout déplacement utilisant un passeport de service ne peut être légitime que s’il est effectué durant l’exercice effectif d’une fonction publique », rappelle le communiqué, précisant que cette condition n’est plus remplie depuis le 25 juin 2025.

Plus qu’un simple rappel réglementaire, le gouvernement rejette toute interprétation laissant entendre une continuité de statut ministériel ou diplomatique.

Un ancien ministre devenu simple citoyen

Le texte souligne que M. Tchiroma est désormais un citoyen privé, soumis aux règles du droit commun, sans aucun privilège administratif. Toute tentative d’user d’un statut officiel serait considérée comme un abus de représentation, engageant la seule responsabilité de l’intéressé.« Le gouvernement se désolidarise de toute interprétation laissant entendre une continuité de statut administratif ou diplomatique », insiste la communication officielle.

Ce communiqué dépasse le seul cas Tchiroma. C’est un signal fort adressé à tous les anciens responsables de l’État, susceptibles d’exploiter des apparences d’influence après leur départ. En rappelant la “rupture administrative effective”, Yaoundé affirme sa volonté de rétablir la clarté et l’autorité de l’État dans la gestion des anciens membres du gouvernement.

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