Dans une correspondance adressée à la Fecafoot, le sélectionneur a de nouveau usé d’un ton ferme pour exprimer ce qu’il pense . En effet, suite à l’interview qu’il a accordée à un média belge le 18 août dernier , l’instance faîtière du football camerounais lui a adressé une demande d’explication à répondre dans un délai de 72 h , ce qui pour le belge était une surprise « Grande a été ma surprise de recevoir votre courrier, alors que, je me serais attendu à recevoir des propositions relatives à l’organisation des prochaines rencontres, à la publication de la liste des joueurs convoqués, et les mesures prises pour éviter les cauchemars de la dernière fois » , s’insurge t’il .
Cette demande d’explication signée de Blaise Djounang était centrée sur deux questions principales « reconnaissez-vous avoir tenu les propos qui vous sont attribués et sinon , quelles démarches sont entreprises pour dégager votre responsabilité ? » lui a t’on formellement demandé.
Le sélectionneur a fait amende de ces questions et a plutôt rappelé au secrétaire général quelques faits marquants depuis son arrivée au sein de la tanière où il a vécu des plus « grandes frustrations de sa carrière d’entraîneur » .
Des questionnements, il y en a et il les a bien exposés « Comment comprendre qu’un entraîneur soit privé du matériel didactique (confiscation des maillots, des ballons, du bus) dans le cadre du déroulement des séances d’entrainement pour un match essentiel relatif aux qualifications pour la Coupe du Monde Canada-Etats- Unis-Mexique 2026 ? Comment comprendre que des personnes je ne connais pas et avec qui je n’ai jamais travaillé se retrouvent dans mes vestiaires le jour du match ?», s’est t’il questionné en rhétorique.
Cameroun – Angola
En ce qui concerne cette rencontre sportive en Angola , ça a également été tumultueux et il l’a fait savoir, toujours avec des questionnements « à la veille du match contre l’Angola, comment comprendre que des courriers de menace soient envoyės aux joueurs avec copie à leurs clubs et ce malgré, une victoire écrasante contre le Cap-Vert ? Cela avait bien pour but de les démoraliser.
Comment comprendre qu’à notre débarquement à Luanda, j’ai été victime d’agressions verbales de Monsieur Benoit ANGBWA, d’agression physique de Monsieur Thierry NDOH, et que par la suite le Dr FOTSO ait tenté de m’expulser du bus de la sélection nationale lors
de notre transbordement à I’hộtel ? » .
Bataille de stade .
Le Cameroun tout entier est témoin de cette affaire de stade qui divise la fédération camerounaise de football dirigé par Samuel Eto’o Fils, L’onies dirigé par Joseph Antoine Bell et Marc Brys.
Sur ce sujet également, l’entraîneur n’a pas manqué de donner son point de vue , et bien-sûr en utilisant toujours des questions rhétoriques « comment se fait-il que le choix du stade pour le prochain match des Lions contre la Namibie au Cameroun se soit fait sans
même seulement me consulter ? Alors que je vous ai fait savoir que dans le cadre de la reconstruction de notre équipe nationale, je souhaite que leurs premiers matchs à domicile se
jouent à Yaounde. notamment au Stade Omnisports » et il continue en donnant les raisons de cette décision, pour lui « il faut prendre le temps pour la
reconstruction et surtout pour la concertation » .
Atmosphère délétère et mauvaise collaboration
« Vous avez toujours un ton martial, un ton de menace, jamais un ton poli et respectueux vis-à vis de vos collaborateurs et même vis-à vis des joueurs, comme cette lettre de menace datant du 19 aout 2024 envoyée au Capitaine Vincent ABOUBAKAR et qu’on peut lire dans les réseaux sociaux », a t’il dit en ce qui concerne sa collaboration avec la Fecafoot avant de mentionner que cette situation lui « faisait de la peine ».
Pour la suite des collaborations, Marc Brys veut être évalué uniquement « sur la base de ses résultats et non sur ce qu’il a dit ou sur ce qu’il n’a pas dit » , il reste disposé à travailler en toute confiance avec la Fecafoot, sauf si ceux-ci font venir des « interlocuteurs polis, courtois, professionnels pour travailler tous ensemble afin de faire avancer l’équipe nationale des Lions Indomptables du Cameroun».
Ce communiqué met de nouveau la lumière sur les tensions internes entre la Fecafoot et son entraîneur sélectionneur .
La question qui taraude l’esprit de tous est de savoir quelle est l’avenir du football camerounais dans ces luttes interminables et continuelles qui ne finissent pas .
Constantin Gonnang, Afrik Inform ☑️
Pour recevoir nos contenus automatiquement sur Watzap, cliquez sur le lien ci-dessous puis #suivre de notre chaîne Afrik-Inform Tv.
https://whatsapp.com/channel/0029VaZBi3eK0IBjX8KfiR1u
