La Confédération Africaine de Football (CAF) était en mission d’inspection des stades au Cameroun depuis le 25 Septembre 2024. la CAF ayant effectué le tour des stades au Cameroun sur les 5 stades visités, elle n’a validé que deux stades pour les matchs internationaux des Lions Indomptables. Il s’agit du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et du stade Omnisports de Kouekong de Bafoussam. Seul ces deux stades selon la CAF réunissent les conditions générales pour accueillir les rencontres internationales. À cause du mauvais état de certaines infrastructures sportives.
L’Office National des Infrastructures et Equipements Sportifs du Cameroun (ONIES) est donc sur la sellette. Avant l’arrivée de Joseph Antoine Bell à l’ONIES, le Cameroun avait 4 stades homologués par la Confederation Africaine de Football (CAF) aujourd’hui, il n’en reste plus que deux. Avant L’ONIES les stades du Cameroun n’étaient pas aussi dégradés. Depuis l’avènement de L’ONIES, l’incompétence a pris place. Aucune maintenance quotidienne de nos infrastructures sportives n’est visible.
C’est avec beaucoup d’étonnement que les Camerounais ont suivi la rencontre de football du 7 septembre 2024 entre le Cameroun et la Namibie. La seule vue de la pelouse sur le petit écran du stade de Roumdé Adjia de Garoua, l’un des stades rénovés dans le cadre de la CAN organisée au Cameroun, a stupéfait l’opinion nationale et même internationale.
Avant le choix du stade de Garoua situé dans le chef-lieu de la région du Nord Cameroun, l’ONIES avait fait montre de son incroyable incompétence en rejetant l’hypothèse d’un match de football sur le stade de Japoma de Douala à cause de son incapacité à abriter un match international pendant la saison pluvieuse. Pour parler du stade d’Olembé, vanté pour la qualité de son architecture. L’enceinte de Yaoundé qui avait accueilli la cérémonie d’ouverture et l’ensemble de la compétition est plus que l’ombre de lui même. Le complexe d’Olembe est envahie par la broussaille, pas une « machette » de l’ONIES n’est encore passée par là. Le stade de Limbé en piteux état, demeure toujours un vaste chantier, au grand damne de la population locale.
L’organisation de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football a permis au Cameroun de se doter d’un fort potentiel dans le domaine sportif. Mais le constat est triste et inquiétant, les stades de football nouvellement construits au Cameroun à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations de football organisé à domicile n’ont plus fière allure.
Certains sites sont déjà à l’abandon, les stades et annexes n’ont plus que pour seuls vestiges leurs noms, les gradins sont devenus des véritables amas de lattes pourries marquées par l’usure du temps. Certains aires de jeux ressemblant à une plage noyée dans les flaques d’eaux qui se dessèchent par moment en donnant place au sable chaud, des pelouses sont souvent présentés par des férus de football à des champs de patates car l’ONIES est incapable de tondre régulièrement les pelouses.
La question de la gestion et de la maintenance des infrastructures sportives au Cameroun après la fin de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) reste une préoccupation majeure pour les camerounais car ces stades ont bénéficié d’environs 500 milliards de F CFA, qui ont été investis par l’Etat du Cameroun pour la construction et la rénovation de l’ensemble des infrastructures sportives.
Créé le 17 août 2022 par décret présidentiel, l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (ONIES) est placé sous la tutelle du ministère des Sports et de l’Éducation physique (MINSEP). Sa mission est d’assurer l’entretien, la maintenance, l’exploitation, la sécurisation, le développement et la pérennisation des infrastructures et équipements sportifs ainsi que les installations spécifiques réalisées ou aménagées par l’État.
Mais à mi parcours, nous pouvons dire que l’ONIES est loin de ses objectifs. Depuis sa nomination par le chef de l’État Paul BIYA, Joseph Antoine Bell affiche fièrement son incompétence notoire ou son incapacité à gérer efficacement l’ONIES, ce qui est un obstacle majeur à rentabiliser les stades de football au pays des lions indomptables, et reste un frein majeur au développement du sport camerounais.
Constantin Gonnang, Afrik Inform ☑️
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