Alors que le virus touche froidement les pays Africains, lâinstitut pasteur du Sénégal veut faire front commun contre la maladie . Sur la table du débat , des experts sont en place : virologues et chercheurs des quinzes pays membres de la CEDEAO , plus le Rwanda et la Mauritanie .. il en est de coutume « Chaque fois quâil y a une menace, on essaye de regrouper tous les professionnels de la santé ici à Dakar pour les former. Mais à la fin de la formation, on leur donne aussi des outils pratiques pour être sûr que tous les pays ont les capacités de pouvoir diagnostiquer, traiter et contrôler la maladie » dit le Dr Abdouramhane Sow, directeur de la santé publique de lâInstitut Pasteur de Dakar .
Ce regroupement est aussi lâoccasion pour les professionnels de raconter chacun son expérience avec un patient souffrant de la maladie. Konan Albert Yavo est ingénieur moléculaire à lâInstitut Pasteur de Côte dâIvoire : « à notre niveau, on a eu à traiter certains cas suspects, donc il est bon pour nous de venir rencontrer les collègues des autres pays qui ont également eu des cas pour quâil y ait un échange de connaissances. Soit pour nous améliorer, soit pour apporter quelque chose aux autres qui peuvent bonifier ce que chacun sait déjà faire ».
Un regroupement utile à la « planète » .
Ces assises ne seront pas avantageuses quâau Sénégal , bien au contraire,il aidera toute la planète à sortir de cette crise sanitaire qui gangrène , câest en tout cas une démarche que félicite le professeur Thierno Baldé , coordinateur du centre régional dâurgence de lâOMS pour lâAfrique de lâouest et lâAfrique centrale. « Ce nâest quâen venant tous ensemble ici quâon peut essayer de juguler cette problématique mondiale. Il faut que tout le monde se mette en place pour que lâon mette nos intelligences ensemble pour que quand quelque chose arrive ici, on puisse protéger le monde entier, car les virus nâont pas de frontière. » sâexprime tâil .
Ce sera donc une semaine dâintenses échanges à la recherche des solutions imminentes pour lâéradication complète de la variole du singe dans le monde en général et en Afrique en particulier.
Constantin Gonnang, Afrik Inform âï¸
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