À l’écart du tumulte de Yaoundé, lové derrière les reliefs discrets de l’arrondissement de Yaoundé 1, le village Noah s’impose comme un havre sportif à l’ombre des projecteurs, mais chargé de symboles.
Majestueusement construit par Zacharie Noah en 1977, ce site aux allures paisibles sert souvent de cadre à des regroupements sportifs, des stages techniques, ou des assemblées discrètes de fédérations en quête de relance.
Ce mardi 3 juin, ce n’était ni un match ordinaire, ni une cérémonie de routine. Ce fut le rendez-vous d’une vision partagée entre deux entités : la Fédération camerounaise de basketball et la marque panafricaine betPawa.
Avant que les mots ne prennent la parole, ce sont les gestes qui ont ouvert la journée : un match d’exhibition sur le terrain central entre la team Fecabasket et la team betPawa , un match qui s’est soldé 32-28 en faveur de la première équipe.
Des passes rapides, des rebonds puissants, quelques dunks bien sentis. Rien d’officiel, mais l’énergie suffisante pour montrer l’enthousiasme des clubs présents. L’événement se voulait autant festif que structurant.
“La prime des vestiaires” : un nom, une vision
Au cœur de cette journée, la révélation d’un programme au nom évocateur : “La prime des vestiaires”. Ce partenariat prévoit une incitation financière directe de 16 000 FCFA par victoire, versée à 15 joueurs et 3 membres du staff technique par équipe, pour chaque match de championnat national, masculin ou féminin.
Ce geste simple, mais fort, témoigne d’un changement de logique dans la gestion du sport. Fini les primes invisibles ou promises. Ici, tout se fait en paiement mobile immédiat, transparent, traçable. Une façon de récompenser les efforts, mais surtout d’installer une nouvelle culture de mérite et d’encouragement dans le basketball camerounais.
Un engagement assumé pour le développement durable du sport
Face aux journalistes, Irène Tchoumba, responsable Afrique centrale de betPawa, a exposé les intentions de la marque. « BetPawa s’engage à stimuler une croissance durable du sport africain. Grâce à la prime des vestiaires, nous récompensons non seulement la performance, mais nous investissons également dans l’avenir du Basketball », a-t-elle affirmé.
Du côté de la Fédération camerounaise de basketball, l’enthousiasme est visible. Christian Bafang, représentant du président, salue une bouffée d’oxygène pour les clubs. « C’est un projet qui va valoriser, encourager et motiver les acteurs du basketball. L’apport de ce partenariat va apporter un grand changement », a-t-il confié, tout en rappelant que ce type d’initiative arrive à point nommé dans un contexte de relance de la discipline.
Un tirage au sort et des maillots pour valoriser le championnat.
Moment fort de la rencontre, le tirage au sort des équipes engagées dans le championnat à venir. Chez les messieurs, Etoudi, Mboaasket, 512 Sports Academy et d’autres clubs historiques ont été tirés au sort par le comédien Flentchou et ce, sous les yeux attentifs des encadreurs et des journalistes.
Côté dames, Overdose Up Station, Onix, AS Keep, entre autres, entreront également dans l’arène, portées par l’espoir d’un championnat plus compétitif – et désormais financièrement motivant.
Autre articulation marquante : la présentation officielle des maillots de la saison. Sobres, modernes, pensés aux standards internationaux et en diverses couleurs. De quoi accompagner visuellement ce changement d’ère voulu par la Fécabasket et betPawa… La forme aussi compte, quand on veut redorer un blason.
betPawa, au cœur de l’élan panafricain
Marque de paris sportifs mobiles active dans 17 pays d’Afrique, betPawa a déjà conquis six nouveaux marchés en une année. Au Cameroun, elle s’installe progressivement comme un acteur majeur du développement sportif, bien au-delà du simple sponsoring.
Son ambition : bâtir un écosystème où la performance rime avec reconnaissance, et où chaque victoire devient une opportunité.« La Fecabasket et betPawa partagent les mêmes valeurs, et leur objectif est de mettre la lumière sur les victoires », confie Irène Tchoumba, comme pour sceller un pacte de confiance avec les acteurs du basket national.
Ce jour-là, au village Noah, ce n’est pas seulement un partenariat qui a été célébré. C’est une nouvelle ère qui s’est ouverte, où le sport camerounais s’écrit désormais avec des primes concrètes, des maillots flambants neufs, et une foi renouvelée dans le talent local.
Grâce à betPawa, le basketball camerounais ne se contente plus de rêver. Il avance, prime après prime, vers son propre sommet.Constantin GONNANG, Afrik inform ☑️
