Samuel Etoâo, président de lâinstance faîtière du football national, modifie les textes de la FECAFOOT pour sâéterniser au pouvoir. Cette action considérée par une certaine presse comme une « dérive dictatoriale » pourrait nuire à la stabilité de la fédération et éroder la confiance des sponsors et partenaires de la Fédération Camerounaise de Football, avec des risques financiers importants.
Selon des informations rapportées par la télévision Ãquinoxe, lors de lâAssemblée Générale de la FECAFOOT qui sâest tenue le 16 novembre à Mbankomo, de nouveaux statuts ont été adoptés. Ces changements permettent au président de la FECAFOOT, ainsi quâaux autres membres du Comité Exécutif, dâeffectuer trois mandats de quatre ans chacun. Auparavant, le nombre de mandats était limité à deux. Samuel Etoâo, qui cherche à renforcer sa position, avait déjà tenté en mai 2023 dâétendre la durée de son mandat de 4 à 7 ans, mais cette tentative avait été interrompue par un rappel à lâordre de la FIFA.
Une probable fuite des sponsors et un désistement des partenaires
Cette modification marque un tournant significatif dans la gouvernance de la fédération camerounaise de football. Lâimpact de cette décision sur les sponsors de la FECAFOOT pourrait être notable à plusieurs niveaux. La possibilité pour Samuel Etoâo de rester au pouvoir pendant trois mandats pourrait susciter des craintes parmi les sponsors concernant une éventuelle instabilité, en raison du regain de tensions entre la FECAFOOT et la FIFA. Une direction instable est souvent perçue comme problématique pour les partenariats à long terme, ce qui pourrait renforcer leur désengagement.
Le partenaire gouvernemental de la fédération pourrait penser quâEtoâo met en place des politiques de non-transparence et de mauvaise gouvernance pour sâéterniser au pouvoir. Cela pourrait nuire à lâimage de la FECAFOOT et, par extension, à celle du Cameroun. Une situation qui pourrait éloigner les sponsors soucieux de valeurs éthiques. Si cette décision est perçue comme une manÅuvre pour consolider le pouvoir, cela pourrait susciter des critiques et nuire à lâimage de la fédération, dissuadant certains sponsors actuels ou potentiels.
Les risques financiers
Plusieurs risques financiers sont associés à la décision de modifier les statuts de la FECAFOOT afin de permettre à Samuel Etoâo de prolonger son mandat. Si le pouvoir reste trop concentré entre les mains dâune seule personne, cela peut entraîner une prise de décision moins diversifiée et potentiellement des erreurs coûteuses. Une gouvernance moins pluraliste peut également décourager les investissements. La modification des statuts par Samuel Etoâo peut être perçue comme une tentative de renforcer le contrôle personnel, ce qui pourrait nuire à lâimage de la FECAFOOT. Une mauvaise réputation peut dissuader les sponsors potentiels et réduire les revenus liés au sponsoring.
Cette décision, probablement mal perçue par la FIFA et dâautres instances, pourrait entraîner des sanctions ou des restrictions, impactant négativement les financements et la participation aux compétitions. De plus, si des tensions internes ou des conflits surviennent au sein de la fédération, cela pourrait entraîner des perturbations qui nuiraient à la stabilité financière, comme des recours juridiques ou des boycotts.
Du côté des sponsors, sâils estiment que cette décision nuit à la gouvernance de la fédération, ils pourraient décider de retirer leur soutien financier, entraînant une perte de revenus cruciale pour la fédération. Avec cette gestion calamiteuse de la FECAFOOT, cette prolongation de mandat sans une vision stratégique claire pourrait conduire à des investissements non rentables ou à des projets inadaptés aux besoins réels du football camerounais.
Cette prolongation de mandat, empreinte de dérives dictatoriales, comporte des risques financiers significatifs. Une gestion prudente, une transparence accrue et une bonne communication avec les parties prenantes seront essentielles pour atténuer ces risques et assurer la santé financière de la FECAFOOT, déjà fragile.
Afrik Inform âï¸
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