Daté du 29 juin 2022, le testament du souverain pontife a été rendu public ce 22 avril. Dans un texte empreint de simplicité et de foi, le pape François exprime ses dernières volontés, en particulier le souhait d’être inhumé dans la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.
Un lieu choisi de longue date
« Sentant que le crépuscule de ma vie terrestre approche, et avec une vive espérance en la Vie éternelle… », commence le testament du pape François, en la solennité des saints Pierre et Paul. Le texte, court mais dense, ne s’attarde pas sur des questions matérielles ou administratives. Il porte uniquement sur son lieu de sépulture : la basilique papale Sainte-Marie-Majeure à Rome.
Depuis le début de son pontificat, Jorge Mario Bergoglio entretenait une relation spirituelle particulière avec ce sanctuaire marial, l’un des plus anciens de la capitale italienne.
Avant et après chaque voyage apostolique, il s’y rendait pour prier devant l’icône de la Salus Populi Romani, symbole protecteur du peuple romain.« Je souhaite que mon dernier voyage terrestre se termine dans ce très ancien sanctuaire marial où je me rendais pour prier au début et à la fin de chaque voyage apostolique » écrit-il, expliquant ainsi le choix de son ultime demeure.
Une tombe modeste, un message fort
Une tombe modeste, un message fort
Le pape François, fidèle à son image d’homme de simplicité et de renoncement, demande un sépulcre « dans la terre, simple, sans décoration particulière », marqué seulement par l’inscription : Franciscus.
Le tombeau devra être aménagé dans la niche située entre la chapelle Pauline et la chapelle Sforza de la basilique. Ce souhait reflète sa volonté de rester discret jusque dans la mort, fidèle à l’esprit de pauvreté qu’il a cultivé tout au long de son ministère.
Les frais liés à l’aménagement du tombeau seront couverts, selon ses instructions, par « un don déjà prévu » et confié à Mgr Rolandas Makrickas, commissaire extraordinaire du Chapitre libérien.
Une offrande pour la paix
Une offrande pour la paix
Dans les dernières lignes de son testament, le pontife offre une lecture spirituelle des douleurs qui ont marqué la fin de son parcours. « La souffrance qui s’est manifestée dans la dernière partie de ma vie, est l’offrande au Seigneur pour la paix dans le monde et la fraternité entre les peuples. » A t’il conclut
Par ce texte, le souverain pontife laisse non seulement des instructions funéraires, mais aussi un dernier message de foi, d’humilité et de confiance en la Vierge Marie, à laquelle il aura confié, jusqu’au bout, son âme et son ministère.
Constantin GONNANG, Afrik inform ☑️