Une note confidentielle du Département d’État, récemment relayée par plusieurs médias, révèle que l’administration de Donald Trump envisage un vaste plan de réduction des représentations diplomatiques à travers le monde. Le Cameroun figure dans la liste des pays concernés, avec la possible suppression du consulat américain de Douala.
Cette réorganisation s’inscrit dans une volonté affichée de l’ancien président de diminuer les coûts liés à la politique extérieure américaine. Au total, ce sont 10 ambassades et 17 consulats qui pourraient être concernés par cette mesure jugée radicale. « Ces propositions s’inscrivent dans un plan plus vaste visant à réduire de près de moitié le budget du Département d’État», indique une note interne consultée par plusieurs médias américains.
Le continent africain ne serait pas épargné par cette vague de fermetures. La note préconise notamment la fermeture de plusieurs ambassades, notamment en République centrafricaine, en Érythrée, en Gambie, au Lesotho, en République du Congo, ainsi qu’au Soudan du Sud. Le Cameroun, bien que ne figurant pas parmi les pays perdant leur ambassade, verrait disparaître son consulat à Douala, un point stratégique pour les échanges consulaires.
Les fermetures proposées ont suscité des réactions mitigées. Les partisans de ces mesures affirment qu’elles sont nécessaires pour réduire les dépenses publiques et rationaliser les opérations. Cependant, les critiques, notamment les experts en politique étrangère et les parlementaires, s’inquiètent de leur impact négatif potentiel sur la diplomatie et l’influence des États-Unis à l’étranger.
L’Europe aussi dans le viseur
La réduction de la carte diplomatique américaine dépasserait largement le cadre africain. En Europe, plusieurs postes sont également menacés.
C’est le cas notamment de certains consulats situés en France, en Allemagne, en Italie ou encore au Royaume-Uni. Selon le document, ces fermetures seraient motivées par des critères techniques comme le coût de fonctionnement des postes, leur niveau de fréquentation ou encore des considérations sécuritaires.
À ce jour, aucune déclaration officielle n’a été faite par le Département d’État, et l’administration Trump ne s’est pas encore exprimée sur cette fuite qui soulève de nombreuses interrogations.
CG/Afrik inform ☑️